Résumé de l’épisode 1 : Les Suns rentrent la tête basse à Phoenix, victimes des plans machiavéliques de leurs rustres et vicieux rivaux, les Spurs de San Antonio. Tout le monde s’en prend à Mike qu’ils considèrent comme le responsable de cet échec cinglant.
Il ne fait aucun doute que Mike D’Antoni possède sa part de responsabilité dans la chute des Suns face à San Antonio. Mais ce qu’on lui reproche n’est pas vraiment nouveau.
S’il est un formidable coach offensif, capable de construire un jeu d’une rapidité et d’une fluidité rare, il a beaucoup plus de mal à installer une défense solide et fiable (Arsène Wenger’s Style). Pourtant, l’année dernière, cette absence de défense n’a pas empêché Phoenix de pousser les futurs champions, San Antonio, au bord de l’élimination. Cette année, ils en ont été loin alors que San Antonio a montré tout au long de la saison que leur niveau était un cran en dessous, particulièrement offensivement.
La seconde grosse critique, pas nouvelle elle aussi, frappe le système de rotation de D’Antoni. Celui-ci ne s’appuie réellement que sur Boris Diaw, Leandro Barbosa et Gordan Giricek en sortie de banc. Cela est un peu court même si personne ne peut contester que ces joueurs ont le talent pour jouer une trentaine de minutes par match. Seulement, les Suns ne possèdent aucun remplaçant aux postes clés de meneur et de pivot où les titulaires, Steve Nash et Shaquille O’Neal ont largement dépassé les trente ans. Si l’on peut trouver une alternative efficace pour O’Neal en décalant Amare Stoudemire en pivot, associé à Diaw, il n’en est pas de même pour Nash avec Barbosa (même si Diaw sur le terrain permet de combler ce déficit en création mais nous verra cela un peu plus tard).
La rotation des Suns est effectivement limitée, mais regardons celle de leurs bourreaux : Manu Ginobili, Damon Stoudamire, Brent Barry, Fabricio Oberto, Matt Bonner, Robert Horry, Ime Udoka, Jacque Vaughn. Ginobili et peut-être Oberto et Udoka mis à part, combien de ces joueurs pèsent réellement sur le match ? Combien tiennent la comparaison avec Diaw, Barbosa et Giricek ? Et surtout, tous ces joueurs ont dépassé la trentaine (certains la date de péremption), sachant qu’il en est de même pour les titulaires (sauf Parker). Dernière question, quel banc choisiriez-vous, celui des Suns ou celui des Spurs ?
Les deux critiques majeures adressées à D’Antoni depuis qu’il a pris les rênes des Suns et qui ont pris une toute autre ampleur après l’élimination de Phoenix, n’ont évidemment pas été sans incidences sur la série mais n’ont pas pu être décisives dans la série car les Suns traînent ces lacunes depuis longtemps sans que leur statut de candidat au titre ne soit jamais discuté.
3 commentaires:
Désolé pour mon français cassé mais je suis un malaisien qui est très passionné sur l'Argentine.
A propos de l'Spurs / Hornets série, je pense que ce doit être vraiment réveil pour la défense des champions. Le plus de confiance de la Suns, ne semble pas être de travail ici pour eux.
Chris Paul a été réelle menace et ils doivent trouver des moyens pour l'arrêter.
En plus de cela Manu doit améliorer son tir au sérieux et tout le monde doivent intensifier leurs jeux.
J'aimerais beaucoup entendre certains commentaires de votre part sur le jeu ....
http://mundoalbiceleste.blogspot.com/2008/05/playoffs-news-manu-spurs-in-big-trouble.html
Je ne pense pas qu'on puisse stopper Paul, il est tout simplement trop fort. Bowan pourrait un peu le ralentir, mais pas l'arreter.
Après, pour Ginobili, c'est lui qui sera la clé pour les Spurs, mais il revient d'une sale entorse à la cheville, qui l'embête bien dans ces playoffs. S'il est vite rétabli, alors les Spurs pourront se relever. S'il a encore du mal, et que NO remporte un des matchs à SA, c'en est fini des Spurs.
"Bowan pourrait un peu le ralentir, mais pas l'arreter." => Bowen, bien sûr, qui a su contenir Nash au tour précédent...
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