06 mai 2008

"The Good, the Bad and the Ugly" - The cheapest good...

Après les joueurs de l’ombre de la draft 2008, on pourrait s’atteler à faire une composition de joueurs de l’ombre NBA, ces joueurs qui ne sont pas sous les feux des projecteurs, qui n’ont pas les gros contrats, mais qui sont très précieux pour leur équipe et sont le genre de joueur dont une grosse cylindrée a besoin pour jouer le titre.

Ces joueurs ont également l’énorme qualité d’être productif sans avoir à être impliqués dans les systèmes offensifs de l’équipe.
S
ans ego démesurés, efficaces dans tous les styles de jeu, ces joueurs qui jouent à l’énergie et grâce à une grande connaissance de leur qualité (et surtout de ce qu'ils ne savent pas faire) feraient une équipe pas forcément sexy, mais très dure à manœuvrer.


Voilà la lineup :

  1. Francisco Garcia (Sacramento)
    Le dominicain des Kings a été l’auteur d’une saison remarquable, alternant sur les postes 1,2 & 3 pour pallier les absences des Bibby, Udrih, Martin & Artest. Très « smooth » offensivement, il force peu son jeu, perd peu de balles et surmonte ses carences défensives, imputables à un physique « durantesque », avec un jeu offensif de haute volée.

  2. Josh Childress (Atlanta)
    L’éboueur de la ligue. Aucun
    extérieur n’est meilleur que lui pour ramasser la merde des autres et la recycler. Une grosse brique ou un air ball des Hawks se transforme souvent en une petite claquette ou un rebond inattendu de l’afro man de Georgie.
    A Atlanta il est servi avec l’adresse très fluctuante de ses partenaires Bibby, Johnson & Smith, ce dernier n’étant jamais le dernier quand il s’agit d’allumer dans des zones qu’il ne maîtrise que sporadiquement.

  3. Thaddeus Young (Philadelphia)
    Copie presque conforme de Childress, Young est une surprise de plus dans l’excellente saison des Sixers, que beaucoup voyaient en bas du classement de la ligue. Le rookie, qui n’a pas encore 20 ans, a su mettre ses qualités athlétiques très toniques au profit de son é
    quipe, ne forçant pas son jeu, jouant tous les coups en contre attaque et sur rebonds offensifs. Il est un exemple à suivre pour les jeunes joueurs encore tendre techniquement et à l’adresse chancelante.
    Analogie rapide, il a fait montre de beaucoup plus d’intelligence de jeu et de patience que Corey Brewer, le numéro 7 de la dernière draft, qui est pourtant plus doué physiquement que Young.

  4. Jason Maxiell (Detroit)
    Souffre douleur préféré de Rasheed Wallace -conscient que Mad Max est son successeur au rayon agressivité- le petit power (2.01m) des Pistons gagne petit à petit des échelons dans la hiérarchie de l’équipe. A l’instar des autres joueurs de cette liste, il ne force pas son jeu, joue sur ses qualités : de la puissance, un gros jump, de la mobilité, du coffre pour se faire de la place près du cercle et une opiniâtreté qui rappelle par moment Charles Barkley version Phila.
    Auteur d’un trash talking « stevensonesque » face à Dwight Howard, dont il a souligné la carence en puissance dans les jambes (sic.), sa série contre les Magic sera surveillée.

  5. Al Horford (Atlanta)
    Si son attitude enflammée lors de la série contre les Celtics et Pierce en particulier lui a valu d’être détesté par le public des verts, le vrai rookie de l’année a encore surpris avec la qualité de son abattage contre la défense pourtant étouffante de Boston. Rebondeur amené à dominer la ligue avec Howard, son développement offensif semble être plus rapide et complet que prévu.

  6. David Lee (New York)
    “White men can’t jump”, ce vieil adage est encore en place dans les mentalités outre-atlantique, excepté pour les blancs sud-américains, qui ont gagné une certaine reconnaissance à force de dégoûter leurs homologues US dans les compétitions internationales, voire sur la scène nationale avec le killer-flopper des Spurs, Ginobili.
    Lee contredit cette légende et en plus d’avoir de la dynamite dans les mollets, est un joueur intelligent qui attend son heure, même si ces performances sont plus méritantes que celles des ressortissants McDonald’s Curry & Randolph, avec qui il doit partager son temps de jeu.

Coach : Reggie Theus (Sacramento)
Kevin Martin (61 matchs), Ron Artest (57 matchs), Mike Bibby (15 matchs), Beno Udrih (65 matchs) Brad Miller (72 matchs). Malgré cette hécatombe de blessures, qui a condamné la saison des Kings et fait de l’ombre au travail exceptionnel du coach des Kings, Sacramento a tout de même affiché un bilan incroyable de 38 victoires pour 44 défaites, soit un bilan suffisant pour se qualifier à l’Est. Hélas, la conférence Ouest était plus forte que jamais cette saison et Altanta est la mauvaise équipe qui aura eu le droit de jouer les sparring partners deluxe face aux Celtics.

Si les joueurs susdits avaient été opérationnels toute la saison, Denver, Dallas & Golden State auraient eu à composer avec un autre opposant dans la course aux deux dernières places qualificatives pour le tournoi final.

Ouais, Theus est aussi impressionnant que ça et n’a rien à envier aux Scott, Jackson & Rivers, si ce n’est leurs joueurs, bien sûr...

Cheerleading Captain : Keeley Hazell, pour être une hôtesse de l'air particulièrement généreuse...


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