23 mars 2002

Portland Trailblazers: How They Did That ? (suite)

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[suite de la première partie]

---La véritable erreur de Chicago n’était donc pas dans le trade mais dans le choix du joueur. Sur les trois intérieurs draftés dans les quatre premières places, Portland a pris celui que Toronto et Chicago n’ont pas voulu et qui finalement s’est avéré être le plus complet, solide et abouti des trois. Quand aux Bobcats qui détenaient le troisième choix, leur intérêt était ailleurs puisque c’est un extérieur scoreur qu’ils recherchaient (Adam Morrison en l’occurrence). Ici, les Blazers n’y sont pas pour grand-chose, LaMarcus Aldridge leur est plus ou moins tombé dans les mains.

---C’est quelques minutes après qu’un véritable coup de génie a embrasé la destiné de la franchise. Posté en 6ème position, Minnesota voulait un extérieur capable d’apporter du scoring aux côtés d’un Kevin Garnett de plus en plus impatient. Et c’est Randy Foye qui leur avait tapé dans l’œil pour ce rôle quand bien même d’autres joueurs comme Brandon Roy ou Rudy Gay avaient la préférence des observateurs. Mais fidèle à son cœur, Minnesota a recruté Foye. Et avec d’autres joueurs plus aguicheurs encore disponibles, les Loups comptaient bien profiter de la situation pour prendre le beurre et l’argent du beurre d’un seul coup de croc. Ils ont donc sélectionné Brandon Roy avec dans l’idée de l’échanger à une des équipes qui suivaient dans l’ordre de draft contre Foye –que cette équipe aura drafté- et quelques extras. D’ailleurs, il s’est dit que Houston, titulaire du 8ème choix aurait bien voulu mettre la main sur B-Roy et aurait été tout-à-fait disposé à sélectionner Randy Foye pour l’envoyer dans le Minnesota en compagnie du alors prometteur Luther Head. Entre la sixième place de Minny et la huitième des Texans, il n’y avait que des Celtics exclusivement tournés vers la recherche d’un pur meneur et donc pas le moins du monde intéressés par Roy, Foye et compagnies.

---La voie était donc libre pour que loups et roquettes se livrent à leur petite magouille. Enfin, le croyaient-ils. Comme prévu, Minnesota sélectionne B-Roy. Mais contre toutes attentes, Boston choisi Randy Foye…pour le compte de Portland. En coulisse, les Blazers se sont démenés pour récupérer ce septième choix en possession des Celtics, leur envoyant un jeune meneur, Sebastian Telfair (qui à cet époque-là laissait encore entrevoir pas mal d’espoirs, l’ancien lycéen venait de boucler sa seconde saison NBA et tournait à 9,5 pts et 3,6 asts) et récupérant le gros contrat pourrissant sur le banc de Raef LaFrentz. Ce 7ème choix en main, Portland a pu griller Houston en sélectionnant Randy Foye avant de l’envoyer à Minnesota qui pour le coup, n’a eu d’autres choix que de s’entendre avec Rip City pour récupérer le joueur qu’elle voulait à l’origine.

---Les Wolves ont eu Randy Foye mais ils n’ont pu mettre la main sur rien d’autres en plus comme ils l’espéraient, si ce n’est un peu de cash. Et désormais on le sait, ce double move (Aldridge/Roy) était un véritable knock-out. Cet été-là, Portland a tordu la funeste voie qui se dessinait devant elle et l'a réorienté vers un horizon bien plus brillant, à la seule force de son ingéniosité. Sans rien dans les mains, la franchise noire de suie et rouge de son propre sang s’est construit un avenir doré. Si Tony Montana avait une traduction NBA, elle serait les Blazers de Portland.

---Rétrospectivement, les conséquences de cette double transaction sont encore plus lourdes. Randy Foye est devenu un bon joueur mais pas vraiment le genre à faire augmenter le nombre de victoires de son équipe. Kevin Garnett a d’ailleurs quitté sa franchise de toujours peu après pour rejoindre, ironie du sort, les Celtics de Boston. Les complices verts et blancs de Portland ne s’en sont pas réellement mieux tirés dans cette affaire puisque celui qu’ils espéraient voir devenir leur meneur titulaire pour les dix prochaines années, Sebastian Telfair, a rapidement montré qu’il n’avait pas les épaules pour ce job (néanmoins, Boston avait plutôt bien assuré ses arrières puisqu’ils avaient drafté un certain Rajon Rondo en 21ème position cette année-là). Le trop jeune meneur se retrouvera par la suite sur le banc des Wolves, derrière Randy Foye, après avoir servi de pièce d’appoint dans l’échange qui a fait passer Garnett dans le Massachusetts. Cet enchevêtrement de petits jeux du destin n’est plus vraiment drôle à présent.

---Foye, lui, est désormais loin du Minnesota, chez les Wizards, comme si la page de cette draft 2006 était définitivement tournée pour les Wolves. Je me souviens que les dirigeants de la franchise avaient expliqué quelques temps après qu’ils avaient préféré Foye à Brandon Roy tout simplement parce qu’il était plus rapide que le Blazer. Pourquoi les gens font-ils tout le temps primer les qualités physiques ?

---Cette année-là, Portland a aussi mis la main sur le 27ème choix de draft (contre du cash) avec lequel Phoenix avait sélectionné une petite terreur du championnat espagnol d’à peine 20 ans, Sergio Rodriguez. Là aussi on a longtemps cru à un hold-up tant ce meneur créatif brillait face aux rugueux pros de son pays mais quelques années après, il a fallu se rendre à l’évidence. Un basketteur très jeune et pas fini, a fortiori un meneur, n’a que très peu de chance de s’imposer à ce niveau-là, européen comme américain (Sebastian Telfair represents). Ricky Rubio a vraiment bien fait de rester en Espagne pour laisser un peu de gomme en Euroleague.

---Ayant par la suite mis la main sur le pivot Jamal Magloire (9,2 pts et 9,5 rebs à Milwaukee, échangé contre Steve Blake, Brian Skinner et de Ha Seung-Jin) et sur un ailier alors inconnu du public américain (mais pas des vichyssois) répondant au nom d’Ime Udoka, Portland a gagné 11 matchs de plus que la saison passé, 11 victoires supplémentaires qui portent le sceau du rookie de l’année, Brandon Roy (16,8 pts, 4,4 rebs, 4 asts et un jeu de taulier). Ne cherchez pas un autre maître d’œuvre que lui, même si Zach Randolph a haussé le ton en compagnie de Jarrett Jack et de Travis Outlaw. A leurs côtés, Magloire fut décevant et Aldridge, coincé derrière Z-Bo, a dû se contenter de quelques promesses (9 pts et 5 rebs en 22 minutes).

---Fiers et braves, les Blazers n’avaient abandonné aucun match, pas même en fin de saison pour tenter de grappiller le plus de chances de décrocher le premier ticket de la draft à venir, contrairement à d’autres (Memphis, Boston). Et étrangement, c’est à deux équipes qui n’ont pas pris part au « tanking » qu’ont échu les deux premières places de la draft. Portland en n°1 et Seattle en n°2, respectivement septième et cinquième dans l’ordre des équipes qui avaient le plus de chances de tirer le gros lot de la Draft Lottery.

Intersaison 2007

---Plus besoin de tirer des fils en coulisses, Portland disposait cette fois du premier choix de draft et pouvait faire sa sélection sans avoir à regarder par-dessus l’épaule de la franchise de devant ou à écouter aux portes. Ce first pick ne pouvait véritablement revenir qu’à deux joueurs : l’un, un pivot dominateur comme on en avait plus vu depuis très longtemps ; l’autre, un casse-tête inimaginable pour n’importe quelle défense.

---C’est le premier qui deviendra un Blazer, Greg Oden. On peut penser que la franchise de l’Oregon n’a pas eu autant de flair que lors de l’exercice précédent mais trouver un vrai et très bon pivot est un élément décisif dans la construction d’un effectif. A un niveau équivalent, un pivot aura mécaniquement un plus grand impact collectif qu’un ailier. Même Phil Jackson aurait choisi Dwight Howard plutôt que LeBron James, Dywane Wade ou Chris Paul. De plus, les blessures ne sont jamais vraiment prévisibles qu’il y ait eu des antécédents ou pas (see DeJuan Blair’s case). Enfin, quoiqu’il en a été par la suite, l’addition d’un pivot potentiellement dominateur a, à cet instant-là, complètement changé le regard qui était porté sur cette équipe.

---Ce tremblement de terre a été suivi d’un autre, l’envoie pour le moins expéditif de Zach « Big stats, low motivation » Randolph à New York (accompagné de Dan Dickau et Fred Jones) contre le jeune intérieur shooteur Channing Frye et l’ancienne star complètement carbonisée au contrat de plomb, Steve Francis. Le but était clairement de se séparer d’un joueur dont l’attitude discutable aurait pu briser le renouveau naissant et encore frêle de la franchise, et cumulativement de laisser le champ libre à LaMarcus Aldridge. Ce trade témoigne à lui seul de la sale réputation dans laquelle le dernier des JailBlazers s'était fourré. Si Portland n’a pas pu échanger 23,6 pts et 10,1 rebs contre quelque chose de plus savoureux qu’un joueur un peu prometteur et une ancienne gloire vissée au banc des remplaçants, c’est vraiment que les bagages de Randolph sentaient l'empilement de cadavres.

---La chance et le malheur sont étrangement emmêlés dans l’Oregon. Alors que la franchise savoure encore sa première place de la draft et salive devant un frontcourt Oden-Aldridge prêt à faire sa loi pendant la décennie à venir dans le sillage du magnifique Brandon Roy, le nouveau pivot du futur se blesse. Il ne jouera pas un match de la saison.

---Qu’à cela ne tienne, les Blazers ont du cœur et un vrai jeu collectif. Steve Blake, devenu free agent, est revenu au bercail, Steve Francis a été coupé, Jamal Magloire n’a pas été re-signé et même si Ime Udoka arrivé à la fin de son contrat, a préféré allé du côté de San Antonio, Portland avait assuré ses arrières. L’œil et les gestes affûtés d’un renard, les Blazers avaient vu que Phoenix avait du mal à empêcher son fric de se barrer de tous les côtés. Tel un producteur qui file une chaine en or à un jeune et talentueux groupe de rappeurs pour toute rémunération, Portland a envoyé une liasse de billets contre l’ailier artilleur, James Jones et le joueur que les Suns avait drafté cette année en 24ème position, un européen qui voulait rester encore un peu de temps sur le Vieux continent, Rudy Fernandez.

---Sans Greg Oden mais avec un effectif jeune, talentueux et surtout doté d’une excellente mentalité, les Blazers ont parcouru la saison avec l’idée bien enfoncée dans leurs têtes de se faire une place dans la cour des grands. A la fin de la récré, Portland affichait un sourire de tête-à-claques sur son visage juvénile et un bilan parfaitement équilibré (41 victoires et 41 défaites), dont une crise de 13 victoires consécutives qui a marqué les esprits. Les Rossoneri ne feront pas les playoffs cette année encore –Conference Ouest oblige- mais c’est certainement à cet instant que la franchise au logo désuet a définitivement attiré l’attention. En effet, certains ont commencé à se demander quel niveau atteindrait cette équipe lorsqu’un super pivot comme Greg Oden viendra se planter dans leur raquette.

---Vous, vous savez déjà que l’apocalypse attendue ne viendra pas et ne viendra peut-être jamais. Oden se casse comme une canne en sucre d’orge. Mais en cette fin de saison 2007-2008, l’espoir de voir une équipe aussi prometteuse sur les parquets NBA balaye tous les doutes qui malgré tout peuvent exister. L’idée qu’un pivot qu’on dit capable de rivaliser avec Dwight Howard allait venir renforcer cette dangereuse escouade avait de quoi faire envoler toute lucidité au plus froid des commentateurs. Les yeux étaient tournés vers le nord-ouest des Etats-Unis et ce n’est pas les mois estivaux qui allaient les décrocher.

Intersaison 2008

---Après une seule mais excellente saison NCAA à Arizona, Jerryd Bayless décide de se présenter à la draft. Et pour cause, ce combo guard nourri au trinitrotoluène est attendu dans le top 5 de la draft aux côtés des Derrick Rose, Michael Beasley, OJ Mayo et Brook Lopez. Hélas, sa côte a pris du plomb dans les mollets lorsque les General Managers se sont rendu compte que le jeune loup n’avait rien d’un meneur. Bayless a finalement été sélectionné en 11ème position par les Pacers d’Indiana.
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---Et c’est là, une nouvelle fois, que Portland est venu mettre son grain de sel. Détenteur d’un solide 13th pick, les Blazers ont réussi à mettre la main sur ce jeune arrière que le talent avait amené dans le top 5 des mock draft. Car il ne faut pas oublier que le talent et les qualités de Bayless n’ont jamais été remis en cause en eux-mêmes (seulement sa capacité à mener une équipe et son petit gabarit pour un shooting guard) et le voir tomber à la 11ème place a été une véritable surprise. D’ailleurs, les Blazers ont dû se défaire du très dynamique Jarrett Jack, de Josh McRoberts et de leur 13ème choix de draft (Brandon Rush) pour convaincre Indiana d’abandonner Bayless (et le décevant Ike Diogu). Pas n’importe quoi, en l’occurrence.

---Encore une fois, Kevin Pritchard s’est débrouillé pour récupérer l’un des plus gros talents de la draft avec un morceau de bois et deux bouts de ficelles en main. La théorie était encore plus belle car on imaginait –moi le premier- que Jerryd Bayless et Brandon Roy se complétaient si bien que la foudre menaçait de s’abattre sur quiconque aurait osé dénigrer cette association. Quoi de mieux qu'un shooting guard qui drive parfaitement son équipe depuis le poste 2 pour jouer aux côtés d'un scoreur coincé dans le corps d'un point guard? Et inversement, quoi de mieux qu'un meneur qui joue comme arrière shooteur et qui n'a pas besoin de disputer la mène à Roy pour compléter le backcourt? Bayless semblait se greffer à Roy comme une mitrailleuse sur le nez d’un avion de combat.

---Les Blazers ont enchainé en délestant les Hornets de leur 27ème choix de draft contre un peu de cash (on connaît les problèmes d’argent de la franchise de la Nouvelle Orléans) et avec lequel ils ont sélectionné Darrell Artur, alors considéré comme un top 15 mais qui a chuté en raison de rumeurs sur son état de santé. Mais ça, Portland s’en tape car Artur, fort d’une certaine valeur malgré sa pauvre sélection en 27ème position permettra à la franchise d’acquérir un joueur lui aussi prévu dans les environs du top 15 et plombé par des rumeurs sur son état physique, Nicolas Batum (choisi en 25ème position par Houston, il a été envoyé à Portland contre Artur et un autre joueur drafté par les Blazers, Joey Dorsey sélectionné en début du second tour).

---Si vous jetez un coup d’œil au commentaire de la draft pour Houston, vous saurez que les Rockets ont joué un tour bien pendable aux Spurs qui voulaient absolument le français (tout comme les Blazers) et qui étaient postés juste derrière Houston dans cette draft. On peut peut-être se demander si, connaissant l’intention de San Antonio (qui n’était un secret pour personne), les dirigeants de Portland n’ont pas poussé les Rockets à prendre Batum en prévoyant de s’arranger ensuite avec eux, afin d’enlever le manceaux des mains de Popovitch. Aucune idée, là-dessus. Houston a aussi pu la jouer en solo et sélectionner le meilleur joueur disponible pour ensuite faire monter les enchères (au final, les Rockets ont transféré Artur à Memphis contre un autre drafté de la fin du premier tour, Donte Greene, lequel leur a permis de chopper Ron Artest. Même si je ne pense pas que cette conclusion était dans l’idée des texans dès le début, le résultat a quand même une sacré tronche).

---Et encore une fois, on s’est émerveillé de la capacité de Portland à recruter des joueurs très talentueux sans rien vraiment perdre en retour, et surtout des joueurs très talentueux qui répondent extrêmement bien à leurs besoins. En effet, en dehors du cas Bayless déjà évoqué, il manquait à cette équipe un joueur « glue » au poste 3, entièrement dévoué au collectif, productif dans tous les compartiments du jeu et qui ne rechigne pas à défendre. Les français savent que Batum était (et est) un peu plus que cela mais il n’en reste pas moins vrai qu’il pouvait remplir ce rôle à la perfection.

---Portland est sorti rassasiée de cette jolie draft. L’effectif était alors très solide, porté par la charpente Brandon Roy-LaMarcus Aldridge-Greg Oden et soutenu par une escouade de soldats qui savaient ce qu’ils avaient à faire (Steve Blake, Martell Webster, Nicolas Batum, Travis Outlaw et Joel Przybilla), et dans lequel chacun avait les naseaux qui fumaient lorsque qu’une allusion aux playoffs traversait leur tympan. La hype envahissait déjà les rues de la ville, elle a pris un cran supplémentaire lorsque Rudy Fernandez, drafté par Phoenix et envoyé sans sourcillé dans l’Oregon pour une poignée de dollars, a fait un carnage pendant les Jeux Olympiques (22 minutes par match, 13,1 pts) et notamment face aux Etats-Unis dans une finale d’anthologie (22 pts en 18 minutes). Le timing était on ne peut plus parfait puisque que l’espagnol avait auparavant annoncé son intention de revêtir le maillot noir des Blazers pour la saison à venir.

---Trop de talent, trop de profils différents, trop d’armes sur le terrain et sur le banc, trop de potentiel, c’était l’impression qui se dégageait à la lecture de l’effectif. Impossible de décrire l’immensité du talent et du potentiel de cette équipe. Le soufflé est un peu tombé depuis mais à cet instant-là, tout le monde ou presque était persuadé d’avoir sous les yeux la dynastie de demain.

---Malgré un Greg Oden en demi-teinte, un Jerryd Bayless oublié sur le banc, déjà quelques blessures (Webster, Oden) et d’autres réserves qui n’engagent que moi (un Brandon Roy moins influent collectivement, un jeu un peu stéréotypé), les Blazers ont effectué une belle saison, redevenant le bastion de l’Ouest qu’ils étaient une dizaine d’années auparavant (54 victoires et 28 défaites).

---La suite, vous la connaissez puisqu'il s'agit de l'actuelle saison. Portland a pu upgrader son poste 1 (signature d’Andre Miller en tant que free agent) grâce à l’arrivée à expiration du gros contrat de Raef LaFrentz (collé au banc –en tenue ou en civil- quasiment en permanence) et celui, plus modeste, de Channing Frye, avant d’attaquer une nouvelle fois la saison, couteaux tirés et regards chauffés à blanc. Puis les blessures se sont mêlées aux victoires.

---Toutefois, l’effectif est toujours là, toujours aussi ronflant et prometteur. On peut même penser que les Blazers reviendront plus forts l’année prochaine, avec plus d’expérience et endurci par les épreuves. L’avenir appartient toujours aux Blazers.

---Quelques questions, néanmoins, ont osé pointer le bout du nez dans le brillant horizon que Portland s’est dessiné. Greg Oden, qui commençait à monter en régime avant de se blesser pour le reste de la saison, sera-t-il un jour capable de jouer une saison entière ? Brandon Roy et Andre Miller vont-ils parvenir à cohabiter sans se limiter mutuellement ? LaMarcus Aldridge va-t-il arrêter de nous faire une Rasheed Wallacite aigüe et commencer à aller chercher des points dans la peinture plutôt que prendre tout le temps des jump-shots ? Plus important, peut-être, comment les Blazers vont-ils pouvoir prolonger tous ces excellents joueurs sans faire exploser le salary cap (les nouveaux contrats de Roy et Aldridge débuteront l’année prochaine, Oden, Fernandez, Batum et Bayless sont encore sous le régime de leur contrat rookie), et a fortiori depuis que la signature du « vieux » Andre Miller (33 ans) pour au moins les deux prochaines années ?

StillBallin

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