14 décembre 2000

NBA Preview/Commentary: Oklahoma City Thunder (Part II)


(suite de la première partie)


--Ainsi, il faudra porter une attention toute particulière aux jeunes thunders sur laquelle la franchise compte et principalement sur Kevin Durant. C’est en effet lui qui doit devenir la pierre angulaire de la future armada. Cette saison qui compte pour du beurre permettra à Sam Presti de vérifier que l’ancien freshman de Texas University est bien le joueur susceptible de porter la franchise sur ses épaules. Il faut dire que le plan de Presti s’appuie entièrement sur lui en tant que franchise player. Rassembler une brigade de spécialistes peut porter ses fruits mais ce n’est pas suffisant, une telle brigade a besoin d’un joueur décisif du genre à tirer les autres vers le haut, à prendre le match à son compte, à assumer ses responsabilités quand la rencontre se durcit et qui permet à l’équipe de rebondir après un échec. Durant a le talent pour ça mais en a-t-il le sang froid et le leadership nécessaire ? Il faudrait mieux parce que c’est autour et en fonction de lui que Presti construit et construira l’équipe.

--Après une première moitié de saison difficile où le jeune franchise player artillait frénétiquement sans le moindre discernement, la promesse a joué comme elle devait jouer, relançant du même coup le projet de Presti. Durant a prouvé qu’il pouvait être une arme de premier plan, il ne lui reste plus qu’à montrer ses qualités de go-to guy. C’est peut-être beaucoup demandé pour un joueur de 20 ans mais OKC lui laisse le temps de digérer ses responsabilités et de découvrir son caractère de vainqueur ou de s’en forger un.

--Sam Presti a voulu lui adjoindre le parfait lieutenant en sélectionnant Jeff Green avec le tour de draft de Boston récupéré dans le transfert de Ray Allen. Seul anicroche, cet ailier réputé très complet et créatif à sa sortie de Georgetown, n’avait rien montré de ses supposés qualités. Avec un Durant en mode JR Smith et un Green loin du niveau attendu, inutile de dire que Presti n’en menait pas large à la mi-saison. Heureusement, le temps à fait son œuvre et Green a magnifiquement terminé l’année, relançant une fois encore le plan de Presti. Plus encore, beaucoup d’observateurs ont fait la comparaison que Presti avait déjà faite en le recrutant, celle qui rapproche le jeune ailier de Scottie Pippen.

--Durant en pseudo-Jordan et Green en Pippen-like, voilà les fondations du plan du GM d’Oklahoma City. Oh, évidemment Presti ne cherche pas à recréer le mythique duo, seulement à en utiliser la formule. Intéressant mais ô combien périlleux, n’est-ce pas ? Jojo et Da Pip n’étaient pas que des profils précis mais aussi des compétiteurs avec des qualités mentales bien plus hors normes que leurs capacités physiques et techniques. Or, les caractéristiques mentales sont toujours les plus difficiles à cerner (surtout avec le questionnaire débile et absolument inefficace que les franchises NBA font passer aux candidats à la draft). Celles-ci se peuvent être innés, se découvrir ou même se former au fil du temps et personne ne sait encore de quel bois sont faits les deux jeunes leaders du Thunder. Le pari est de taille mais il faudra crier au génie si OKC soulève un jour le trophée.

--Si pour ces deux-là cette année de préparation servira de révélateur et de polissage, pour les autres, il s’agira de montrer qu’ils méritent leur place dans l’équipe du futur d’Oklahoma City. Russel Westbrook y avait déjà un pied, sa place semble désormais réservée mais il en est tout autre pour les jeunes intérieurs Petro, Swift et Sene. D’ailleurs, cette saison est l’occasion de vérifier la compatibilité de jeu des différents prospects et d’éviter de partir sur des bases viciées dès le début et de se livrer à des rééquilibrages improvisés et souvent approximatifs.

--Cette année devrait aussi permettre à cette tendre équipe de se construire une identité de jeu et un vécu collectif. Car la complémentarité ne suffit pas et la création d’automatismes peut prendre du temps mais ce capital collectif se révélera à coup sûr un avantage précieux ou même décisif.

--Dans ce sens, l’arrivée des vétérans comme Joe Smith et Desmond Mason me paraît judicieuse car elle permet d’encadrer cette jeunesse galopante. En effet, laisser des jeunes joueurs seuls face à leurs responsabilités peut s’avérer dévastateur ; la présence de ces deux solides joueurs devrait offrir à Durant & Co des repères sur lesquels s’appuyer.

--Par ailleurs, on peut se demander quel est la place des anciens cadres dans cette équipe comme Earl Watson ou Chris Wilcox qui sont de bons joueurs mais qui ne s’inscrivent pas vraiment dans leur projet Presti. Watson a d’ailleurs perdu sa place de titulaire au profit de Westbrook, déclenchant des rumeurs de départ de Watson, rapidement démentie. Cette rumeur trouve une certaine pertinence. En effet, ces deux joueurs accepteront-ils de se dévouer à un projet dont ils ne feront pas parti ? Alors qu’ils ont fait leur trou dans la ligue (dans une équipe médiocre, certes), il serait logique de penser que chacun d’eux cherche à concrétiser d’autres attentes individuelles. Les dirigeants devront gérer proprement cette situation. De son côté, le besogneux Nick Collison devrait lui conserver son rôle d’intérieur sans peur et combatif et être maintenu, a fortiori tant que les jeunes tiges n’ont pas les épaules pour aller au charbon. Et même après car ce genre de joueur est toujours utile et peut avoir son importance dans les vestiaires.

--La volonté de laisser le temps aux jeunes pedigrees de mûrir et de se construire un capital collectif est un principe fondateur du plan Presti et semble porter ses fruits en attendant une concrétisation finale à moyen/long terme. Durant a réglé son problème de sélection de tirs, Green a pris une nouvelle dimension (est passé de 10,5 pts/match à 14,6 cette année avec le même pourcentage) et l’attitude volontaire et culottée de Westbrook est à des lieues de celle d’un rookie classique. La franchise laisse les joueurs faire leurs erreurs pour qu’ils apprennent, Les défaites s’enchaînent mais il s’agit d’un investissement (et puis il y a toujours la perspective d’un bon tour de draft, vous savez.).

--Cependant, la gracieuse offre de temps et l’absence de pression peut aussi conduire la franchise à sa perte. En effet, une telle liberté couplée à l’absence de réelle concurrence pourrait inciter nos jeunes tendrons à une certaine oisiveté et à émousser leur désir de vaincre. D’ailleurs, comment se forger un sang froid Sam Fisher-esque et un killing instinct à la sauce Yakusa si la défaite n’est pas importante ? Une telle latitude ne risque-t-elle pas d’habituer ces jeunes à la défaite ? Voilà qui anéantirait tout le projet du Thunder.

--C’est ici que le travail des dirigeants prendra toute son importance : trouver un équilibre entre assurer suffisamment de liberté pour permettre à Durant & Co de s’épanouir et mettre juste ce qu’il faut de pression pour qu’ils gardent le cap de l’ascension. Not easy, men.

--Ça faisait longtemps que je réclamais le renvoi de PJ Carlesimo. Je trouve qu’il est loin du niveau requis pour un tel projet (pourtant il avait fait des bonnes choses à Portland à l’époque post-Clyde Drexler, avait le fabuleux Cliff Robinson et le fantasme jamais atteint mais quand même bien balaise, Arvydas Sabonis). Jamais les Sonics/Thunder n’ont montré un semblant de jeu structuré sous sa férule et son travail revenait presque à inculquer le théorème du « surtout pas de passe, tu ne peux compter que sur toi même » à ses jeunes et influençables ouailles. Et je n’évoque même pas la défense.

--Cela apparaît comme une évidence mais plus l’équipe est jeune, plus l’entraîneur doit être compétent. Ainsi, le futur choix des Sonics apparaît déterminant pour la suite de leur projet. D’ailleurs, le coach fait partie intégrante du projet : on peut avoir les bonnes pièces du puzzle en sa possession, elles ne seront d’aucune utilité si personne n’est capable des les assembler correctement. En effet, qu’auraient été les Bulls sans Phil Jackson ? Les Spurs sans Gregg Popovich ? Miss France sans Geneviève de Fontenay ?

--On observa assidument quel homme sera désigné pour tenir l’ambitieux projet de Presti. Toutefois, OKC attendra peut-être cet été pour finaliser son choix car la liste des candidats comportera peut-être quelques noms ronflants à ce moment-là (Comment ? Ettore Messina, libre cet été ? Ah non, j’en savais rien…).

--Quoiqu’il en soit, cette année devrait être pauvre en victoire (vous avez vu comme j’enfonce bien les portes ouvertes ?) et les voir jouer risque d’être aussi ennuyeux que l’école des fans (ben oui, le principe est à peu près le même). Cette année encore, les fans du Thunder devront raser les trottoirs. Mais, je les entends déjà marmonner dans leur barbe, qu’un jour, ce seront eux les maîtres du mon… de la NBA. Et cela sera peut-être le cas. Ou pas.

Pronostic : Number One ! (de la draft 2009)


Notes :

- OKC possède un secteur intérieur de rêve…enfin potentiellement. Trois seven footers de 23 ans ou moins qui ont les capacités pour devenir des véritables caïds des raquettes : Johan Petro qui possèdent les qualités physiques et les mains pour devenir un excellent pivot, Robert Swift qui s’exprime dans un registre plus proche du cercle et le contrôleur aérien à vocation défensive Mouhamed Saer Sene pourraient virtuellement former un monstre à trois têtes dévastateur. Seul bémol, Petro montre des choses mais sans parvenir à combler ses lacunes (défense et sélection de shoots pour les plus importants) tandis que Swift et Sene patinent dans d’autres championnats (Mouhamed Saer en D-League et Robert à l’infirmerie). Rien ne présage d’une éventuelle concrétisation de ce potentiel cumulé mais il ne faut pas oublier de prendre en compte les différences de développement des grands (plus tardif à ce qu’il paraît). On n’est pas à l’abri d’une future explosion et au pire, chacun d’eux pourrait apporter des choses dans un registre limité mais utile.

- En parlant de développement des grands je crois que Robert Swift est en train de faire sa crise d’adolescence.

- On peut aussi surveiller les deux autres rookies, le chien de garde Kyle Weaver et le powerful power, DJ White (drafté par Detroit en 29ème position) mais ce dernier est malheureusement out pour plusieurs mois.

- Il paraîtrait qu’Oklahoma City a déjà un œil sur le fantastique ailier fort Blake Griffin qui devrait se présenter à la draft cet été.

- Une rumeur fait d’Avery Johnson un prétendant sérieux au poste de coach du Thunder. L’idée se tient puisque qu’on retrouverait la connexion San Antonio avec Johnson et Presti.

- Dans la série des lancers-francs chelous, je voudrais Desmond Mason.

- Les anciens Sonics comme Nate McMillan renient la franchise dans sa nouvelle version et refuse que le passé Sonics y soit associé. Ambiance.

- La vieille gloire, Gary Payton, est du même avis et refuse que son numéro soit retiré à Oklahoma City. Mais le bougre veut quand même voir son maillot sur un plafond alors il s’est persuadé que Seattle aura sa franchise (qui pourra s’appeler Sonics et conserver ses vieilles couleurs) d’ici trois ans. En fait, ça se tient, personne à Seattle ne voulait voir la franchise partir (la seule raison qui a pousser le proprio a officialisé son envie d’ailleurs est le refus de la mairie de construire une nouvelle salle) et il me semble que David Stern est un peu attristé de voir Rainy City sans franchise. Pas grand-chose ne pourrait empêcher la ville d’accueillir à nouveau une franchise, les structures étant déjà en place. Par ailleurs, il n’avait pas fallu beaucoup de temps à la ville de Charlotte pour reprendre une franchise après le départ des Hornets à la Nouvelle Orléans. D’un autre côté, la stagnation des Bobcats et les pertes financières qu’occasionnent la franchise de la Caroline du Nord ne sont pas des éléments encourageants pour qui voudrait monter une franchise. Bon les gars, si on s’y met tous on peut la monter cette franchise ; moi j’ai dix euros, vous avez combien vous ?


Une première marche ratée
--Le Thunder Oklahoma City n’a plus grand-chose à voir avec la franchise qu’elle était encore l’année dernière. Officiellement, la franchise est la même, le passé des Sonics de Seattle et le futur du Thunder n’en forme qu’un, le personnel est inchangé et pourtant, le déménagement du club n’apparaît pas dans les esprits comme une simple mue ou un changement de vie comme celui d’un jeune homme qui quitte le domicile familiale, non, ce déménagement apparaît comme une vraie rupture.

--Le nom et le maillot ont été complètement refondus mais plus encore, l’appellation et les couleurs originelles sont restés à Seattle, en attente d’une nouvelle franchise qui elle sera l’héritière légitime de la franchise de Shawn Kemp et Gary Payton. Comme un fils adoptif, il est vrai mais qui serait bien plus aimé que le fils prodigue qui a dû changer de nom. Il n’y a pas si longtemps, les déboires des Sonics étaient pleurés et les nombreux endeuillés se référaient avec nostalgie aux glorieux temps passés mêlant les dunks éclaboussant de puissance de Shawn Kemp et l’incontestable arrogance de Gary Payton, comme pour conjurer le sort. Cela ne sera désormais plus jamais le cas. Lorsque le Thunder sera nul, il sera juste nul. Pas de nostalgie, pas de souvenirs sur lesquelles s’appuyer pour remonter sa fierté dans les moments difficiles. Pas de passion. Faut-il avoir de la pitié pour une entité qui n’attire même pas de la tristesse ?

--Regardez les Bobcats, qui se souci d’eux ? Aucune comparaison avec les Knicks l’an passé et pourtant, ils étaient plus fort qu’eux. Mais eux, n’ont pas de passé alors que le Thunder en a un, lui, un vrai, peuplés de moments épiques et de passes plus difficiles. Une personnalité quoi. Mais ils ont dû renier leur identité pour pouvoir avoir sa liberté et s’épanouir (entendez construire un stade plus grand). Imaginez que les vingt-cinq premières années de votre vie soient mises sous silence. Pas comme s’il avait disparu à l’occasion d’une amnésie opinée, non, il est bien présent mais mis à l’écart comme si vous ne pouviez pas l’invoquer.

--Voilà d’où part le Thunder. Une franchise qui au mieux inspire de l’indifférence et qui vit au jour le jour sur l’espoir d’un projet encore sans substance et qui doit en attendant courber l’échine. Autant naître avec la peau ridée, quatre doigts à chaque main et une cataracte bien avancée.

--Le Thunder sait cela mais ça ne l’empêche pas de s’enfoncer plus encore en se tirant une balle dans le pied (la cataracte peut-être). En effet, sa côte de popularité est basse, et cela ne va pas aller en s’améliorant tant que l’équipe ne sera pas un minimum compétitive, ce qui devrait prendre un peu de temps. Inutile de vous dire que la popularité n’est pas un objectif qui relève du pur caprice égocentrique mais qu’elle se traduit par des rentrées financières ou une sorte d’investissement sportif pour attirer tant le respect que des joueurs.

--Or, la franchise n’a rien trouvé de mieux que de se parer d’un nom d’une banalité désespérante et de l’accompagner d’un logo aussi quelconque que pauvre. De même, le maillot, sans être moche, ne se distingue pas suffisamment des autres (couleurs, style) pour attirer le regard. L’indifférence, voilà tout ce que s’attire OKC pour ces débuts. Même l’excitation due à son statut de nouveauté ou d’équipe à en devenir est tristement absente.

--Cela marque un certain décalage entre la gestion de ce renouveau et l’ambition des dirigeants emmené par le GM Sam Presti, de créer une franchise dominante comme les Celtics et les Lakers aujourd’hui et avec peut-être même l’idée de créer un nouveau mythe capable de les concurrencer à l’image de Detroit et ses bad boys ou Chicago dans les 90’. Le Thunder a perdu là l’occasion de créer une certaine émulation autour de la franchise et ainsi permettre de porter un peu plus le projet Presti.

--D’ailleurs en cas de réussite, les conséquences auraient certainement été plus importantes. Chicago en conservant à l’identique leur logo et maillot, capitalise sur leur succès passé et reste une référence, un motif d’intérêt pour tous. Ce n’est pas un hasard si les Lakers, Celtics, Bulls donc, et même les Knicks et les Pistons n’ont pas modifié leurs caractéristiques esthétiques. A l’image des appellations contrôlées pour le vin, celles-ci font partie intégral du prestige du club.

--L’identité de chacune de ces franchises s’est forgé dans le temps certes, mais l’histoire commence dans le présent, n’est-ce pas ? C’est dès
maintenant que le Thunder doit construire sa légende, puisque telle est son ambition. De plus, les Charlotte Hornets avaient réussi à créer une pareille émulation qu’ils n’ont jamais vraiment perdue malgré des résultats quelconques.

--Ainsi, le déménagement des Sonics et leur obligation de changer de nom était l’occasion pour la franchise de se réinventer et de prendre un peu d’avance sur son projet. Ils n’ont pas pu grimper cette marche, ce n’est pas bien grave et ça ne remet pas en cause les ambitions sportives, mais quand même, c’est dommage.

Voici quelques idées des internautes parmi lesquelles les dirigeants auraient pu piocher à défaut d'en avoir eux-mêmes (matez surtout le dernier):

































9 commentaires:

Anonyme a dit…

Ah merci Stillballin pour cette review des ex-sonics... j'ai toujours vu du potentiel dans ces joueurs (Durant, Green, Westbrook, White, Swift, Collison, Mason, et même Wilkins !!!), que je ne supporterai hélas plus des masses... mon coeur est et reste au Sonics !!! Vivement dans 3 ans, moi aussi j'investis pour reconstruire la team !!!

Anonyme a dit…

De toute façon, si tu supportais le Thunder comme un vrai fan, il me semble que tu aurais droit à une exonération d'impôt ou quelque chose comme ça. Par contre, si tu dis que tu mates les matches, je pense que tu cours le risque d'être interner.
Ta fidélité aux Sonics sera peut-être récompensée mais je crois que si Presti réussi son coup, tu risques d'être le premier dégouté, hein?
Bon alors on a intérêt à monter une grosse team à Seattle.
Moi, je milite pour qu'elle porte mon nom et pour établir un logo à mon effigie.

Drako a dit…

Très bon travail!

Anonyme a dit…

Quand je mate les score box de la team, je me dit qu'il vaut mieux ne pas regarder le match :( Quant à Presti, je pense qu'il va réussir son pari (j'ai fait un mode Association sur 2K9 avec les Sonics, Durant et Westbrook explose tout avec un overall à 99 :D... Espérons pour eux que la réalité rattrappe la virtualisation :P)

Sinon, j'm'en fais pas pour les new Sonics, qui vont garder le nom et les couleurs (y'a intéret !!!). Un peu comme les Bobcats quand ils se sont créés, ils auront le droit à un traitement de faveur : 1er pick à la draft, un don de joueur par les autres teams (ahahahaha) :D

Anonyme a dit…

Je suis quand meme bien curieux de voir la future explosion du trio (auquel Nick Colison aurait pu etre ajouté) Petro/Sene/Swift : perso, je n'y crois pas trop !
Pour moi, seul Swift pourrait devenir un vrai bon pivot parmi ces trois-là, et encore : son corps a l'air d'être fabriqué en chips, et ca aide pas pour bloquer les Shaq, Amar'e, D-Howard et autres big guys...
Sait-on jamais, après quelques choix de draft, en commençant par un vrai intérieur tout de suite prêt (et non pas des projets sur le long terme, car Presti a le temps mais pas 1000 ans non plus...), peut être que les Thunder peuvent espérer se la jouer à la Orlando, qui avait atteint les NBA Finals de 1994, seulement 6 ans après sa création...

Anonyme a dit…

Je n'ai pas mis Collison parce qu'il a déjà 28 ans, donc on ne peut pas vraiment le considérer comme un potentiel.
C'est vrai que la côte pour l'explosion de ces 3 gros bébés est assez basse mais depuis le temps que j'entends que les grands arrivent à maturité plus tard, je leur laisse le bénéfice du doute.
D'ailleurs, le pivot grec Lazaros Papadopoulos n'était qu'un mec qui prenait de la place dans la raquette avant de devenir vers 26-27 ans l'un des meilleurs pivots d'Europe (ben oui il a bossé, hein).
Mais j'avoue que l'explosion des trois Thunders relève encore du fantasme (j'admets que j'adore le potentiel de Petro, mais beaucoup moins le joueur actuel). Mon naturel optimiste me pousse à entretenir cet espoir mais bon, peu de signe vont dans ce sens.
Je pense aussi que le Thunder vont se tourner vers la draft pour continuer la construction de l'effectif mais le problème c'est que les jeunes pivots aboutis sont très rares et les deux gros prospects à venir, Thabeet et Mullens sont loin d'être prêt à jouer avec les pros.
Dans les commentaires de cet article sur basketsession, je parle un peu des pistes du Thunder pour la prochaine draft: http://www.basketsession.com/blog_post_show/?id_post=1118
Mais bon la question de la draft d'OKC est très large et il faudra attendre un peu avant de s'en faire une vraie idée. Mais c'est vraie que la question du pivot est très épineuse pour cette team.

Anonyme a dit…

C'est vrai, quand je parlais de la prochaine draft, j'ai directement pensé à Hasheem Thabeet : la plupart du temps, le temps d'adaptation est plus long offensivement pour les grands gaillards comme lui... Par contre, défensivement, ils sont normalement au point ou presque (si ce n'est les fautes...) pour avoir un certain impact dès leurs premières saisons : prenons Sean Williams des Nets qui est défensivement énorme, mais tactiquement tellement faible... Ou encore Brook Lopez toujours des Nets, Kyrylo Fesenko des Jazz, et même Greg Oden, ou Okafor il y a quelques années ! Avec Green, KD et Westbrook pour scorer, Thabeet serait en effet le choix le plus judiceux : mais si OKC obtient le 1er choix dans la future draft, vont-il réellement le "gacher" en prenant Thabeet, qui sera surement disponible à la 3 ou 4ème place ? Avec Blake Griffin, BJ Mullens, et même Jordan Hill dans une moindre mesure, sans compter les meneurs Jennings et Rubio (à mon avis, il attendra le dernier moment pour se présenter à la draft, pour au final rejoindre la grande ligue en 2010), la prochaine draft s'annonce assez passionnante ! A moins que d'ici là, un du OKC Fab Four (Sene, Petro, Collison, Swift) ne se réveille au point de faire gagner des matchs à sa franchise...

Anonyme a dit…

Le profil de Thabeet se prête à merveille à cette équipe mais je t'avoue que j'ai encore beaucoup de doutes sur lui. Après le match contre Georgetown et le talentueux intérieur freshman, Greg Monroe, où il n'avait pas su arrêter celui-ci, un scout à lâché "no hands, no heart" en parlant du tanzanien (http://connecticut.rivals.com/content.asp?CID=894503). Avec lui ça reste encore une histoire de potentiel.

Pour la défense directe arrivée en NBA, je pense que tu n'as pas tout à fait tort mais tu n'as pas tout à fait raison non plus (:p). En effet, Sean Williams après 6 premiers mois très prometteur repart aujourd'hui en D-League et Oden même si sa présence apporte beaucoup défensivement, son placement reste très approximatif. Par contre c'est vrai que Brook Lopez est surprenant (Fesenko je l'ai pas vu encore et je le connais très peu).

Après c'est comme tu dis, qui prendre par rapport à ses besoins et au talent des joueurs disponibles? On verra [mais pour Mullens je suis pas mal sceptique, c'est un gros talent offensif mais en défense, en volonté et en intelligence de jeu, il est vraiment loin du compte (http://www.draftexpress.com/article/Evaluating-the-NCAA-Freshman-Class-3066/)].

Il faut attendre avant de se prononcer sur les joueurs draftables parce qu'ils peuvent encore évoluer au cours de la saison, mais à ce moment-là, compte sur moi pour en parler comme je l'ai fait pour la dernière draft.

Anonyme a dit…

pas mieux que Tinmar (sauf pour le scooting, vu que j'ai rien suivi), exactement le même avis sur les big men, il n'y a que Swift qui me semble (semblait) prometteur, dommage pour son corps en chips, pour reprendre l'excellente métaphore de Tinmar :D