Effectif présumé pour la saison 2009/10:
PG: Deron Williams-------------------Bench : Brevin Knight (PG)
SG: Ronnie Brewer-------------------------------CJ Miles (SG)
SF: Andreï Kirilenko-----------------------------Kyle Korver (SF)
PF: Carlos Boozer--------------------------------Matt Harpring (SF)
C:--Mehmet Okur (possible AF)----------------Paul Millsap (PF)
-------------------------------------------------------Kosta Koufos (C)
-------------------------------------------------------Ronnie Price (PG)
-------------------------------------------------------Morris Almond (SG)
-------------------------------------------------------Jarron Collins (C)
-------------------------------------------------------Kyrylo Fesenko (C)
Joueurs en fin de contrat : Carlos Boozer (player option, il a déclaré qu’il renonçait à cette année supplémentaire mais entre ce qu’il dit et ce qu’il fait… Et puis rien ne l’empêche de ne pas activer l’option et de signer un nouveau contrat avec le Jazz), Paul Millsap ( ?, courtisé par un peu toute la ligue), Mehmet Okur (player option, est susceptible de rester dans l’Utah), Kyle Korver (player option, n’est pas annoncé partant), Brevin Knight (?), Ronnie Price (?), Morris Almond (team option, c’est pas dit que la franchise lève l’option), Jarron Collins ( ?).
---
---Une fois n’est pas coutume, l’Utah sera embarqué dans le traditionnel cirque médiatique estivale. Avec ses deux supers powers, Boozer et Millsap, en fin de contrat et pas assez d’argent pour les conserver tous les deux, la franchise ressentira de plein fouet le bourdonnement des rumeurs et négociations qui se croisent et se mélangent au-dessus du lac salé jusqu’à ce que des signatures viennent y mettre fin.
---Ce qui est bien pour nous, c’est que quelque soit celui des deux qui restera, ça ne changera rien à nos réflexions. Tous deux partageant le même profil d’intérieur de petite taille mais puissant et efficace, le départ de l’un ou l’autre n’altérera pas les besoins de la franchise. Inutile ainsi de spéculer sur ce jeu de chaises musicales à deux et d’évoquer le caractère changeant de Boozer quand il est question de contrat (« Un jour je dis que je m’en vais, le suivant je dis que je pourrais très bien rester. J’avais fait encore mieux à Cleveland quand je leur avais promis que je prolongerais avant de changer d’avis à la dernière minute et de ma carapater à Salt Lake City. Pourquoi ? Parce que c’est moi, Super C*nnard !).
---Donc, le Jazz sait déjà qu’il a besoin d’un remplaçant au poste 4. Voyons ce que la draft a dans ses poches…Earl Clark est-il encore disponible ? C’est un prospect intéressant (voir 15th pick, Detroit) mais il rappelle un peu trop Andreï Kirilenko tant du point de vue de ses qualités (versatilité, capable de dominer un match) que de ses défauts (irrégularité maladive, pas toujours concerné) pour que Jerry Sloan n’ait pas un début de mal de tête en voyant son nom sur la liste des inscrits à la draft. James Johnson est talentueux mais certaines caractéristiques mentales (voir 16th pick, Chicago) et le manque de justesse de son jeu pourrait le repousser un peu plus loin dans les options du rigoureux coach. Austin Daye (voir 15th pick, Detroit) est trop un ailier et est trop similaire au pivot sniper, Mehmet Okur.
---N’empêche que si un de ses trois-là est encore en train d’attendre pour serrer la paluche du Master of Ceremony ("MC Big Boss Dave"), il sera difficile de ne pas saisir une telle opportunité. Néanmoins, cette hypothèse n’ayant qu’une faible probabilité de voir le jour, il est bien plus pertinent de s’orienter vers des ailiers forts un peu moins cotés.
---Apparemment, tout le monde s’attend à ce que le Jazz offre leur maillot à la légende universitaire, Tyler Hansbrough (20,7 pts à 51,4 % et 8,1 rbs). L’âme de North Carolina depuis quatre ans a construit sa carrière sur sa ruse et son agressivité hors du commun qu’il exprime des deux côtés du terrain et à chaque fois dans la peinture. Véritable terreur des parquets de la NCAA, sa légende devrait s’arrêter là car Psycho-T est en difficulté chaque fois qu’il est face à un intérieur plus grand, plus athlétique ou plus rapide, ce qui devrait être systématiquement le cas en NBA. En effet, face à ces spécimens, toute son agressivité, son hustle et sa technique ne sont plus suffisants pour faire parler sa légende dans la raquette. On peut avoir confiance en son éthique de travail exemplaire pour développer un shoot et apporter une alternative à ce problème mais il est difficile de voir en lui plus qu’un solide joueur de rotation.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire