With the 5th and the 6th pick in the Unlimited NBA mock draft, the Timberwolves select…
James Harden from Arizona State and Jrue Holiday from UCLA
---On le savait depuis un moment déjà. Washington n’était pas très attaché à son cinquième pick et il y avait une grosse opportunité à saisir pour une bonne partie de la ligue. C’est Minnesota qui a emporté le morceau et si la franchise à lâcher beaucoup pour l’avoir (Randy Foye sort d’une grosse saison, Mike Miller d’une moyenne mais il reste un joueur référencé), qu’elle prend un risque conséquent en échangeant deux joueurs confirmés contre un cinquième choix dans une draft très incertaine (on ne sait pas vraiment ce que vont donner 80 % des joueurs qui s’y présentent), elle a peut-être fait un pas vers le glorieux avenir qui erre dans ses rêves depuis que Kevin Garnett est parti.
---Peut-être plus que d’avoir deux choix dans le top 6, ce qui est fameux c’est que ce sont deux choix consécutifs. En effet, ce n’est pas un jeune joueur prometteur que les Wolves vont sélectionner, puis un autre mais bien une paire de joueurs. Au moment d’utiliser son premier pick, la franchise saura déjà qui sera disponible pour son pick suivant. Cela permet de prendre un joueur en fonction de l’autre et parallèlement de choisir les deux en fonctions de l’équipe. Imaginez-vous dans le front office du Minnesota et regardez-vous face à l’ensemble des candidats de la draft moins les quatre qui sont déjà étiquetés, et pouvoir en prendre deux d’un coup. Je pense que vous pouvez déjà distinguer l’éventail de possibilités et de potentialités qui s’étaleraient alors sous vos yeux
---Minnesota aura donc la chance de bâtir une partie de leur cinq majeur avec deux joueurs prometteurs et surtout réfléchir à des plans précis en terme de complémentarité sans avoir à croiser les doigts quand à la disponibilité des talents visées. Les Timberwolves ont outrageusement besoin d’un meneur et, draft exceptionnelle en matière de point guards oblige, l’un des deux picks sera dédié à ce poste. Mais avant, je veux James Harden.
---Si vous avez lu l’article sur le second pick, propriété des Grizzlies de Memphis, vous savez que le natif de Californie est le genre de joueur susceptible d’apporter une grande aide à n’importe quelle équipe tant du point de vue individuel que collectif. Et comme Randy Foye n’est plus là pour occuper le poste 2, la voie est ouverte et fraîchement pavée pour celui qui évoque quelques similarités avec Paul Pierce.
---Harden est le meilleur joueur restant (en principe), le plus abouti et le plus à même d’avoir un impact immédiat dans la ligue avec Blake Griffin (et cela pour de nombreuses années, il n’a que 20 ans) mais il semble aussi être le pied de Cendrillon dans la chaussure de verre frappée des couleurs bleues et blanches de la franchise du Minnesota.
---En effet, l’ancien Sun Devil d’Arizona State est un scoreur extérieur qui rééquilibrera l’attaque wolve actuellement centré sur l’intérieur aux mains d’or et de velours, Al Jefferson. Mais plus particulièrement, c’est sa façon de scorer qui s’imbrique parfaitement dans les plans de la franchise. Tout d’abord, Harden est un excellent shooteur. Même s’il n’est efficace que lorsqu’il est ouvert, cela ne l’empêchera pas de forcer la défense adverse à éviter de s’agglutiner sous le cercle pour stopper Jefferson, sous peine d’être sanctionner par un coup de feu longue distance. La franchise adverse sera d’autant plus réticente à adopter une telle stratégie défensive si l’intérieur Kevin Love et ses excellentes qualités de passeur sont présents sur le terrain.
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---Ensuite, Harden est aussi très fort pour aller au panier (ce qui diversifie considérablement les possibilités d’attaque de Minny) mais peut-être plus pernicieux, il est très performant pour marquer à deux-trois mètres de l’arceau orange grâce à un assortiment de floaters, finger rolls et autre mouvements techniques. Cela ni paraît peut-être pas mais c’est une arme létale et particulièrement propice.
---En effet, Harden peut ainsi prendre des shoots à fort pourcentage (proche du panier) sans que les gros shorts que son Jefferson ou Love n’aient à lui laisser de la place dans la raquette. Mieux encore, avec ce genre de tirs, l’arrière peut faire monter les défenses sur lui-même légèrement, et ainsi démarquer les intérieurs que son altruisme se chargera de servir (combinaison dont a largement profité l’intérieur besogneux d’Arizona State, Jeff Pendergraph : 14,5 pts à 66 %). Ah, et puis comme tant Love que Jefferson peuvent s’écarter avec une certaine fiabilité, Harden pourrait aussi profiter de ces espaces ainsi créés dans la peinture pour faire valoir son talent de finisseur, sans trop être déranger par les golgoths qui ont dû suivre les deux jeunes intérieurs de peur de d’encaisser un shoot.
---De plus, son style de jeu, flegmatique et intelligent, correspond parfaitement à celui d’une équipe dont le socle se compose de deux intérieurs plus à l’aise au sol et sur demi-terrain que dans un flot continu de courses et d’envolées. Harden est accoutumé au jeu posé et précis que requiert la présence de ce type d’intérieurs puisque c’était celui que son équipe pratiquait en NCAA. Avec son habitude de ne jamais forcer ses actions, sa maîtrise du jeu, sa ruse et le talent offensif du secteur intérieur bien alimenté par l’altruisme du Sun Devil, il ne serait pas étonnant de voir Minnesota développer l’une des attaques les plus précises et efficaces de la ligue.
4 commentaires:
Bon choix! Même si j'ai un pressentiment pour Jennings, je le sens très bien moi.
Maintenant pour les éternels losers du Minny, tout se jouera au moment de la prolongation des contrats de Jefferson, Love, Harden et Holiday. Car reconstruire à partir de choix de draft si hauts placés, c'est se confronter à des agents sachant très bien que leurs poulains méritent des bons contrats..
J'ai longtemps pensé à Jennings aussi mais il y a trop de chose à faire avec Holiday pour passer à côté de lui.
La question sera effectivement primordiale pour la franchise (Portland ne va pas tarder à rencontrer le même problème mais elle a au moins quatre-cinq ans devant elle pour se préparer à cette situation (Jefferson vient de démarrer un gros et long contrat, tandis que celui des rookies se termine pas plusieurs "team option" qui permettront à l'organisation de voir venir).
Personne ne croyait qu'Holiday serait drafté si loin et pourtant... Nba, where bullshit happens ^^
Oui c'est vrai mais c'est pas plus mal comme ça. Il tombe dans une bonne équipe et dans laquelle il aura le temps de se développer (notamment si Andre Miller rempile) mais aussi quelques responsabilités en sortie de banc.
En plus, cette 17ème place correspond au compromis entre son niveau actuel et son potentiel. Etre drafter si loin le décharge aussi d'un peu de pression mal venue.
Mais bon, j'aurais bien aimé voir ce que ça aurait donner à NY quand même.
En tout cas, ça fait un autre jolie coup de draft pour les 76ers. Trois en trois ans avec Thaddeus Young, Mareese Speights et maintenant Holiday.
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