--D’ailleurs, construire un collectif avec un effectif déséquilibré est souvent mission impossible. Ce qui suivent le championnat français le savent, car les coachs hexagonaux n’ont souvent d’autres choix que de recruter des étrangers un peu à l’aveuglette et on voit effectivement de temps en temps des équipes devenir subitement efficaces après le recrutement d’un joueur au profil bien différent de celui qui vient d’être coupé. Avec Marion et Beasley comme meilleurs joueurs derrière Wade, Spoelstra se retrouve avec deux tweeners (joueur entre deux positions) qui ne sont pas des plus à l’aise sur le poste 3. De plus, le seul intérieur de métier et de qualité (Haslem) est un power un peu trop sous-dimensionné pour pouvoir être décalé en 5 et faire de la place aux deux tweeners. Ainsi, le coach sous pression doit faire avec trois excellents joueurs pour le seul poste de power.
--Toujours pas simple et encore plus lorsque l’effectif ne compte aucun pivot potable, même si Joel Anthony, sorti de nulle part, offre une prestation pas si mauvaise dans le registre de l’énergique contreur/ramasse-miettes. L’entraîneur floridien a bien essayé d’y coller Haslem mais cette stratégie a rapidement montré ses limites. On pourrait imaginer Miami jouer un « small-ball à la française » (Vous vous souvenez Florent Piétrus et son mètre quatre vingt dix-huit en pivot et Diaw en 4) dont la particularité est de proposer une défense très mobile qui exerce une pression permanente et de jouer la contre-attaque, mais imposer un tel jeu n’est pas des plus simple et je ne suis pas sûr que ce jeu qui fonctionne en Europe (seulement la France ne l’utilisait que par intermittence sous l’ère Bergeaud) ait la même efficacité en NBA.
--En tous cas, je suis assez satisfait de sa façon de gérer les deux rookies. En effet, L’hyper talentueux Michael Beasley éprouve quelques difficultés à transposer son jeu dans la grande ligue. Comme l’explique le journaliste d’ESPN, David Thorpe, la force de Sentenza est son exceptionnel instinct de scoreur. Or, celui-ci est réglé sur l’opposition qui existait en NCAA que Beasley dominait sans forcer alors que l’opposition NBA est bien différente (plus grande, plus physique, plus athlétique) et ce qui fonctionnait à l’université ne fonctionne plus chez les pros (je vous recommande chaudement cette article qui parle aussi de Derrick Rose). Il lui faudra du temps pour ajuster son jeu mais je ne me fais pas trop de souci quand à sa réussite. D’ailleurs, certaines de ses sorties sont excellentes (18,75 pts à 51,2 % et 6,2 rbs sur 12 matches), seulement elles sont contrebalancées par des performances bien moins reluisantes (8,9 pts à 37,4 % et 3,8 rbs sur les autres 18 matches).
--Mais il ne faut pas oubliez que le chasseur de prime floridien est l’un des plus jeunes joueurs de la NBA (il est né en 89, un an après Rose et deux après Mayo) et son irrégularité est somme toute normale pour un rookie. Et puis, s’il on observe son rendement à la minute, on se rend compte qu’il est plutôt coquet (18,6 pts et 7 rbs sur 36 minutes).
--Spoelstra lui offre un temps de jeu judicieusement limité (25,3 minutes en moyenne) car Beasley est encore en phase d’apprentissage, notamment sur l’aspect défensif. En effet, il est difficile de corriger les défauts d’un joueur en lui donnant un gros temps de jeu car un tel temps de jeu donne mécaniquement l’impression au joueur que ce qu’il fait est suffisant et fait de lui un joueur majeur sans qu’il ait besoin de progresser plus. Raisonnement tout à fait logique puisque le coach lui offre un temps de jeu qui y correspond. Parallèlement, lorsque le temps de jeu est limité, les minutes supplémentaires font office de récompenses concrètes lorsque le joueur progresse. D’ailleurs et contrairement aux craintes des scouts, Sentenza montre une volonté de défendre plutôt satisfaisante même s’il est encore loin du compte sur le parquet. Cette attitude inespérée en début de saison et les commentaires de son coach témoignant de sa progression sont vraiment très encourageants. L’adolescent a encore pas mal de caps à passer et ne sera certainement pas Rookie of the Year (ni même MVP comme il l’avait ingénument annoncé) mais gardons un œil sur lui (un compte rendu complet de passage de la NCAA à la NBA, ici).
--On peut aussi noter le magnifique comportement de l’autre rookie qui évolue sous les compas de Spoelstra, Mario Chalmers, drafté au second tour. Le meneur champion NCAA a saisi à pleine main un poste déserté en Floride et rend une bien jolie copie (10,1 pts). Certes, il n’est pas vraiment celui qui dirige le jeu du Heat (Wade’s Rule) mais il apporte une sobriété rare pour un joueur de première année (2,1 pertes de balle pour 4,5 assists en 31,8 minutes) et s’impose comme une vraie peste en défense (1,9 steals dont une pointe à 9). Pour ne rien gâcher, son jeu et son attitude font de lui un excellent complément pour Wade, notamment lorsque son shoot est dans la vibe (5 sur 10 à trois points contre Houston et 6 sur 7 contre Cleveland).
--Par contre, le Miami’s Bench est un peu limité et ne présente que peu de profils différents (il comprend principalement des shooteurs avec Cook, Jones, Quinn et, euh… Diawara -5 sur 8 à trois oinps contre les Nets- ) mais on attend les retours de blessures des ailiers James Jones (44,4 % à 3 pts l’an passé avec Portland) et Dorell « j’aurais pas dû aller en NBA directement après le lycée mais je peux faire des trucs sympa quand même » Wright qui pourront apporter leur écot aux 12 travaux de Dwayne.
--Le tir à trois points pourrait devenir une force à terme (avec James Jones sur les parquets notamment), ce qui n’est pas encore le cas aujourd’hui alors que les shooteurs sont là. Une telle menace pourrait avoir pour effet d’écarter la raquette et de permettre à Wade de scorer à cloche-pied, ou à l’inverse de punir les défenses qui s’appliqueraient à se ramasser sous le cercle pour se prémunir de Flash, laissant des shoots ouverts derrière la ligne des 7 mètres 23. Imparable.
--Ainsi, le potentiel de la brûlante franchise est encore en friche et ne demande qu’à être exploité. D’ailleurs, avec un effectif complètement déséquilibré, un coach encore innocent qui découvre la NBA avec ses yeux candides et un contexte particulier, Miami fait partie des équipes qu’il ne faut pas négliger. C’est dire l’envergure de leur potentiel (et je ne compte pas encore l’éventuelle progression de Mickey Beasley et Mario « Bros » Chalmers). Et oui, il y a des franchises qui paraissent toujours capable de remonter à la surface après avoir tâter le fond et d’autres comme les Clippers qui n’y arrivent pas quoi qu’elles fassent.
Pronostic : Première étape, les Play-offs (ça devrait aller, je pense qu’on peut y arriver sans trop de problème). Deuxième, passer un tour (euh…ouais, ça on peut le faire mais va falloir y aller en mode apache). Troisième étape, passer le tour suivant (non, non, trop fatigué).
Notes :
- Ce filou de Dwyane Wade arnaque toute la ligue selon Mike Dunleavy (Coach des Clippers). En effet, l’arrière international commettrait de fréquents portés de balle lorsqu’il dribble et notamment pour éloigner la gonfle des mains baladeuses de son garde du corps, sauf que Dunleavy explique qu’il le fait tellement vite que personne ne le voit.
- Dwyane Wade fait partie de l’exceptionnel carré tamponné draft 2003 qu’il forme avec Lebron James, Carmelo Anthony et Darko Mili…Chris Bosh. C’est vrai que c’est le plus vieux des quatre (il a deux ans de plus) mais il est le seul à avoir remporté un titre…
- Yakhouba Diawara croyait avoir sa chance en signant au Heat pendant l’été. Il est effectivement intégré à la rotation mais il doit se contenter d’y tremper les orteils (12,7 min/match). Il faut dire qu’il n’est utilisé que dans le rôle du défenseur qui shoote à trois points à la Bruce Bowen (et qu’il ne reçoit le ballon que pour shooter) sauf qu’il n’est en rien une gâchette (34,6 %). Yak, écoute Tonton ‘Ballin : tes forces, ce sont la polyvalence et ton physique, donc défend, prend des valises de rebonds et surtout, travaille une ou deux actions offensives jusqu’à y être d’une fiabilité à toute épreuve (personnellement, je trouve que tu pourrais faire pas mal de dégât dans le jeu dos au panier avec notamment un petit turnaround jump shot de près qui m’a paru plutôt séduisant les rares fois où tu l’as employé avec la France, tout comme le pull-up jump-shot en tête de raquette. Seulement, il faut que tu les travailles comme un autiste). Et puis sert-toi de ce physique de buffle ! Joue dur et soit agressif en attaque et de l’importance dans ton équipe tu prendras.
- OJ Mayo est bluffant en ce début de saison et Miami est passé à côté de lui lors de la draft. En soit rien de choquant puisqu’on avait tous plus ou moins annoncé qu’il prendrait Beasley mais un de nous le déplorait : The Boss, Dominique. En effet, au lendemain de la nuit fatidique, Dom me confiait sa déception de voir l’association Wade/Mayo mort-née. Il évoquait l’extraordinaire potentiel de ce monstre à deux têtes composé de deux joueurs exceptionnels en un-contre-un, l’un inarrêtable lorsqu’il attaque le cercle (Wade), l’autre shooteur magnifique (Mayo). La complémentarité de ce duo constituerait un casse-tête incontournable pour les défenses et un plaisir incandescent pour nos papilles visuelles. D’ailleurs, avec un Shawn Marion en homme araignée des deux côtés du terrain, l’équation est plutôt sympa. … Bon, ben y’a plus que NBA 2K pour se faire plaisir de ce côté.
- Le Heat a tenté de relancer l’ancien prodige lycéen, Shaun Livingston, meneur de 2 mètres drafté en 4ème position par les Clippers (comme par hasard) en 2004 qui a vu sa carrière compromise par des terribles blessures aux genoux. Le résultat n’a pas été concluant (4 matches et 10 minutes en moyennes) puisqu’il vient d’être envoyé à Memphis contre un paquet de cigarettes (un second tour de draft 2012 conditionnel) qui l’a licencié sans attendre. Toutefois, rien n’est perdu pour lui car d’après le staff, si la brindille n’est pas physiquement revenue à ses capacités d’avant, ses progrès en la matière sont certains. Dis Shaun, tu sais quoi, tu devrais faire un tour en Europe parce que là-bas, les matches durent moins longtemps et sont bien moins fréquents qu’en NBA ; ça pourrait être l’endroit idéal pour reprendre le jeu sans prendre trop de risque.
- Le Heat espère toujours le retour en bonne santé du pivot Alonzo Mourning (ça va lui faire 39 ans quand même) et il semblerait que c’est en partie pour lui faire de la place dans le roster que le Heat a largué Livingston.
- Les rumeurs vont bon train pour Marion depuis qu’il est arrivé dans la péninsule floridienne (Cleveland, Toronto, Sacramento) mais elles sont souvent démenties. On ne sait toujours pas ce que le Heat veut faire de l’ancien All-Star.
- Ça fait un moment qu’on parle de Carlos Boozer à Miami et cette rumeur ne devrait pas désenfler avant un moment.
- Le Heat est conscient que son équipe est complètement déséquilibrée, c’est pourquoi ils se sont intéressés à Jamal Tinsley, Stephon Marbury, et Joe Smith si l’un d’eux parvenait à rompre son contrat. Ils ont aussi dragué Antonio McDyess et Dikembe Mutombo avant que les deux anciens ne décident de retourner danser avec leurs anciennes franchises (Detroit et Houston).
- N’oublions pas que Wade fait partie de ces joueurs pas trop mauvais qui seront libre en 2010. Comme Cleveland avec James, Miami a intérêt à satisfaire sa star avant cette date fatidique.
La franchise dont vous êtes le dirigeant
--Vous êtes miraculeusement parachuter à la tête du Heat (la rumeur évoque un sournois chantage ou une affiliation génétique et secrète avec le proprio de la franchise) et vous possédez tout aussi miraculeusement tous les pouvoirs décisionnels.
a) Vous cherchez tout de suite à trader Marion contre un pivot de qualité. Bogut, Biedrins, Kaman sont sur votre liste.
b) Vous conservez Marion et essayez de construire un jeu autour de lui, Beasley et Wade qui exploiterait totalement le jeu de chacun. Pour le pivot, vous verrez plus tard les opportunités qui se présenteront à vous sur le marché des agents libres ou lors de la draft.
c) Vous décidez de transférer Haslem plutôt que Marion afin d’acquérir ce pivot que vous cherchez tant.
d) Vous êtes un grand malade et vous cherchez à transférer Marion (ou Haslem) contre un premier tour de draft chez les franchises qui à coup sûr termineront dans les bas-fonds du classement.
e) Vous préférez laisser Marion partir sans contrat cet été et être actif sur le marché des free agents pendant le mercato estival. Carlos Boozer, Ben Gordon, Ron Artest, Mehmet Okur, Lamar Odom font partie des joueurs qui vous intéressent.
f) Vous la jouez fine et vous laissez Marion partir libre cet été et vous n’engager aucun free agent cet été pour tenter de récupérer un gros poisson (enfin une baleine-requin en l’occurrence) tel que Lebron James, Chris Bosh ou Amare Stoudemire en 2010.
g) Vous avez peur de faire n’importe quoi alors vous laissez les autres prendre les décisions à votre place pendant que vous matez l’intégrale en DVD de la série Dr House.
h) Vous êtes rageux d’être passez à côtés d’OJ Mayo (et vous vous appelez Dominique) donc vous faîtes tout pour récupérer l’arrière de Memphis quitte à donner le territoire de la Floride au Tenessee. Ainsi, vous pourrez disposer de la traction arrière ultime qui hante votre esprit.
i) Vous décidez de construire l’effectif le plus physique, combattif et dur de la NBA au point qu’il ferait passer les Bad Boys de Detroit époque 90’s pour des timides fillettes. Vous espérez ainsi pouvoir remporter le titre sans avoir à materner des starlettes millionnaires qui boudent pour un oui ou un « ta gueule » de travers. D’ailleurs, la prochaine troupe que le gouvernement américain compte envoyer en Afghanistan sera votre équipe.
j) Vous décidez de lancer le dé. Si vous tombez sur 6, vous aurez la chance de récupérer un pivot complètement sous-évalué qui se révèlera être l’intimidateur rebondeur besogneux dont vous rêvez. Par contre si le dé affiche autre chose que les six points, Beasley fera la tronche sans raison et refusera de jouer jusqu’à ce que la franchise rompe son contrat.
k) Vous décidez d’engager quelqu’un d’autre à votre place et vous vous offrez un petit poste tranquille, discret et stable dans l’organisation de la franchise car tout ce que vous voulez, vous, c’est faire votre vie peinard, avoir des places gratuites pour les matches et faire la fête avec l’équipe lorsqu’elle gagne.
l) Vous décidez d’engager quelqu’un d’autre à votre place et vous vous offrez un petit poste tranquille, discret et stable dans l’organisation afin de pouvoir effectuer les opérations de gestion de l’effectif du Heat de façon souterraine et ainsi conclure des transactions qui s’apparenterait à de véritables abus au profit de votre franchise grâce à des manœuvres, disons, considérés comme illégales dans 152 pays.
m) Vous en avez marre du basket et vous décidez de transformer l’organisation en fabrique de fromages floridiens parce que vous pensez que c’est une activité plus sûre que le sport.
n) Vous décidez de fureter aux alentours des quartiers riches de Miami pour trouver des stars avec qui vous pourriez être photographié. Mais la police vous remarque, juge votre vagabondage suspect et vous embarque au poste. Vous prenez dix ans de prison (on ne s’attaque pas aux stars américaines impunément) et votre cousin –que vous n’avez jamais pu encadrer- en profite pour vous évincer à la tête du Heat.
o) Vous avez décidé de vous faire kiffer et vous vous engagez vous-même en tant que joueur pour occuper le poste de meneur titulaire.
p) Vous vous engagez en tant que joueur et vous essayer de vous faire trader aux Lakers, quitte à y perdre un four de tours de draft (vous vous en fichez, vous serez alors à LA).
q) Vous êtes un agent double et vous travaillez en réalité pour les Knicks. Ainsi, vous faîtes tout pour engager Stephon Marbury, Antoine Walker, Steve Francis, Eddy Curry, Jerome James et Ricky Davis (en leur offrant des beaux et surtout très longs contrats) tout en passant vos journées à raconter à Dwayne Wade à quel point votre vie était belle lorsque vous étiez étudiants à New York.
r) Vous passez vos heures de travail à jouer à NBA 2K9 sur Xbox avec Michael Beasley, Daequan Cook et Mario Chalmers, soutenant que la NBA sur consoles remplacera bientôt la ligue réelle.
s) Vous en avez votre claque du business NBA et vous décidez de démissionner pour faire carrière à Hollywood.
t) Vous profitez de vos réductions sur les produits dérivés du Heat pour vous faire une marge de bénéfice en les revendant.
u) Vous avez le mal du pays et vous décidez de déménager la franchise dans le sud de la France. Vous pensez avoir vos chances pour remporter le titre de Pro A.
v) Vous êtes un homme (ou une femme) de défi et vous décidez de démanteler complètement votre équipe pour la reconstruire entièrement de vos propres mains.
w) Vous êtes un réel psychopathe et vous liquidez totalement l’effectif du club en garnissant votre vestiaire avec des joueurs inutiles aux longs et lourds contrats (et pourquoi pas des joueurs ingérables ?). Ensuite vous prenez à pleines mains votre défi et tentez de construire une équipe candidate au titre.
x) Vous décidez de faire construire une statue à votre effigie claquant un dunk sur Shaquille O’Neal, Dwight Howard et Marcus Camby, et de la faire ériger à l’entrée de l’American Airlines Arena (qui d’ailleurs pendra votre nom peu de temps après).
y) Vous avez décidé d’exprimer votre sens artistique et vous avez entrepris de dessiner les nouveaux maillots du Heat que vous voyez avec de nouvelles couleurs, vert et rose vif. La prochaine étape, le logo.
z) Vous pensez que l’auteur de cet article est vraiment doué et vous tentez de le recruter pour occuper votre fonction à coup de valises d’euros.
StillBallin
4 commentaires:
Shawn Marion confirme ce que je disais à propos de sa faible implication offensive:
http://www.realgm.com/src_wiretap_archives/56495/20090109/marion_still_waiting_for_offense_in_miami/
Moi j'aime bien la b mais la a, la c ou la e me paraissent plus intelligentes.
Bon je me décide je prends la e, c'est la moins risqué et si j'arrive pas à prendre l'agent libre que je veut j'attends un an pour retomber sur la f.
(et après je fais la o :p )
Salut, tout 'abord superbe article gâché si je peut me le permettre par une faute récurrente: DWYANE Wade et Dwayne, je sais c'est bizarre mais c'est comme ça.
Ouais désolé (une de mes convictions s'est effondrée). Par contre, je suis déçu, Wade aurait pu prendre le temps de me le faire remarquer quand même.
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