Il y a un an, au moment de sa signature en Europe, Brandon Jennings était considéré comme le meilleur meneur de lycée. Avec une coupe de cheveux Old School et un arsenal en avance sur son âge, il avait déjà le charisme pour s'imposer dans le cœur des fans. Hélas, une année moyenne à Rome a presque détruit sa cote auprès des recruteurs NBA, si bien qu'il n'était pas du tout assuré d'être choisi dans les 14 premiers choix.
Rattrapé en 10ème position par des Bucks qui ont vu 4 autres meneurs ou combo-guards partir avant lui, Jennings œuvrera sous la houlette de Coach Scott Skiles, ancien meneur et vrai formateur rigide qui devra assurément mettre de l'eau dans son vin pour contenir les excès de celui qui a déclaré avant la draft que Rubio ne valait pas grand chose.
Au sortir d'une très satisfaisante ligue d'été qui a montré un Jennings dynamique, athlétique et volontaire, il a répondu aux micros du site Hoopshype.
Voilà l'interview, traduite ici en version française :
Dans le match de ligue d'été de lundi, tu avais des difficultés avec ton shoot tout au long de la partie. Cependant, tu as attendu la fin du chrono pour clore le match d'un 3pts avec opposition qui s'est avéré victorieux. Doutais-tu quand tu as pris ce shoot?
Brandon Jennings : Tu sais, j'aime juste jouer avec beaucoup de confiance. Je ne suis pas le meilleur shooteur, mais une fois dans le rythme, ça rentre.
Tout au long de la ligue d'été, tu as joué une défense pot de colle et tout-terrain, et tu as constamment accéléré le rythme en attaque. Est-ce une chose que l'on peut revoir durant la saison régulière?
BJ: Ouais, c'est mon jeu. J'aime y aller en accélérant le tempo. Impliquer tout le monde.
Quels sont tes objectifs pour ta saison de rookie?
BJ : Juste aider l'équipe. Faire tout ce que je peux pour faire gagner l'équipe.
Décris nous le niveau de la compétition ici par rapport à l'Euroleague. Laquelle est la plus dure?
BJ : Et bien, à l'étranger c'est plus physique. C'est tout. Le jeu ici est plus ouvert et il y a plein de super gars athlétique et talentueux. La compétition est bien plus élevée ici.
(NDLR : mauvaise foie totale. Il n'a pas réussi à s'imposer en Europe, mais a bien figuré dans une ligue d'été faiblarde et bien en dessous du niveau NBA qui l'attend en Novembre prochain...)
Apparemment, tu as beaucoup joué contre Tyreke Evans des Sacramento Kings quand tu étais au lycée. Comment s'est passé votre opposition lundi et qui a remporté le duel selon toi?
BJ : Tu sais, il a bien joué pour son équipe. J'ai essayé de faire ce que je pouvais pour l'équipe. Par chance, on a gagné et c'est tout ce que je voulais prouver. Que je peux mener une équipe et gagner des matchs.
Tu as joué contre les meilleurs choix de la draft lors des sessions d'entraînements pré-draft et lors de la summer league. A quelle place penses-tu que tu aurais pu être drafté si tu avais été en NCAA l'an dernier?
BJ : Je ne sais pas et je m'en fous. Je suis dans une super position maintenant avec coach Scott Skiles. Il était meneur, tu sais, donc il va vraiment m'aider. Je suis heureux d'être là où je suis maintenant, tu sais.
Avec la star de lycée Jeremy Tyler, qui part maintenant à l'étranger, as-tu l'impression d'avoir lancé une mode?
BJ : Tu sais, j'ai souvent entendu cette question. Ca dépend, s'il reste plusieurs années là-bas ou pas. Je pense que ça peut être une bonne chose pour le gamin pour qu'il puisse grandir. S'il reste là-bas et développe son talent, il pourrait devenir le premier choix de la draft.
Milwaukee est une ville de "cols bleus". Est-ce que ton style de jeu va remplir le stade et faire revenir les fans?
BJ : J'espère. Je leur avais délivré un show lors du MacDonald's All American Game. Avec de la chance, ils étaient là et regardaient. Ils pourraient sortir de chez eux et venir nous supporter.
Quelle est ton impression de Milwaukee?
BJ : Ca me rappelle Oak Hill (sa "Preparatory school"). C'est calme, paisible et relaxant. J'aime beaucoup.
Beaucoup de critiques ont été durs avec toi. Les commentateurs de ton premier match de ligue d'été se demandaient si tu étais capable de mener une équipe. Jason Jones du Sacramento Bee a écrit que tu as fait tomber volontairement Jason Thompson. As-tu l'impression d'être pris en cible par les médias?
BJ : Euh, je ne sais pas. Je n'y prête pas attention. Je joue juste au basket. Le premier match, j'étais vraiment au centre des attentions médiatiques, trop, et j'étais vraiment anxieux d'aller là-bas et de jouer. J'ai perdu toute mon énergie pendant l'échauffement, tu sais, en dunkant, tout ça... Voilà pourquoi au début j'essayais juste de retrouver mon jeu. Sur l'incident avec Jason Thompson, c'était un accident, c'est le basket. Tout le monde peut faire une erreur.
Tu as plein de surnoms, Boo De Boo, Young Money, etc. Quel est ton préféré?
BJ : J'en ai un nouveau : "Young Buck". Je suis le nouveau joueur des Bucks en ce moment, donc ça me va pour le moment.
Quelles sont les choses que tu dois améliorer pour que ton jeu franchisse un palier?
BJ : Devenir plus fort et partir à droite. Je dois travailler mon tir.
Tu as déjà donné 50.000 Dollars à l'aide au secours des Abruzzo via la National Italian American Foundation (NIAF) après le tremblement de terre de la ville L'Aquila. Y-a t'il d'autres projets philanthrope que tu as en tête?
BJ : Cet été je donne de l'argent pour un parc où j'ai grandi. Il s'appelle Rawley Park à Gardena, en Californie. C'est où j'ai commencé à jouer au basket, et je veux juste rendre ce qu'il m'a apporté.
Dominique...
1 commentaire:
cool d'avoir mis l'interview car je l'ai dans le viseur celui-là. c'est le joueur qui m'a le plus impressionné en summer league après griffin (hors catégorie). jennings je le sens vraiment faire une bonne saison dès sa première année, bcp de potentiel, et un pot de glue en défense (17 stls en 4 matchs)
"Devenir plus fort et partir à droite" lol ça me rappelle quelqu'un...
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