11 février 2009

NBA Preview/Commentaire: Chicago Bulls

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The Lost Heir

--Ce n’était il n’y a pas si longtemps, Chicago était en play-offs et bien qu’ils furent éliminés au second tour cette année-là, leur jeunesse qui leur avait valu le surnom de Baby Bulls, laissait croire qu’avec le temps, les éliminations en post-season seraient de plus en plus tardive jusqu’à ce que finalement la franchise entame une nouvelle saison sans en avoir essuyé une.

--Pourtant, deux ans après, Chicago lutte péniblement pour l’accession en play-off alors que l’effectif n’a subit que des pertes consentis (Tyson Chandler qui n’a explosé qu’après avoir revêtu le maillot des Hornets alors qu’Eddy Curry qui casse –littéralement- le banc des Knicks avec son fessier rembourré de liasses de dollars, était déjà partis un an avant) et n’a enregistré que des additions (Ben Wallace puis Larry Hugues, Drew Gooden et des joueurs draftés assez haut comme Tyrus Thomas, Joakim Noah et le n°1 de cette année, Derrick Rose).

--D’ailleurs, les leaders de l’époque Baby-Bulls comme Luol Deng, Ben Gordon et Kirk Hinrich sont toujours là, mis à part peut-être Eddy Curry (16 pts et 5 rbs mais pas de défense lors de sa dernière saison dans l’Illinois). Le coach, Scott Skiles est, lui, porté absent mais il en est ainsi parce que la déchéance de la franchise avait commencé sous ses ordres causant son licenciement.
--Mais cette année, avec un nouveau coach, Vinny Del Negro aussi jeune et dynamique que s’il était sorti de Wall Street à la fin des 90’s et la chance inouïe de récupérer le premier choix de draft dans une cuvée ma foi assez sympathique, l’espoir était revenu rosir les joues des chicagoans et certains s’apprêtaient à voir à nouveau l’arrogance victorieuse imprégnée l’atmosphère de la ville. Hélas, il n’en fut rien. Les Bulls semblent se complaire dans le niveau qui était déjà le leur l’an passée et si le rêve des play-offs est à portée, il constitue l’objectif unique de la franchise. Bien triste la ville où trône la statue du meilleur joueur de tous les temps.

--Il est vrai que l’effectif est surchargé d’extérieurs, que le secteur intérieur est tellement faible en attaque que le staff en est presque à regretter Eddy « Jump ? For what? » Curry. On peut même dire que sans la poigne de fer dirigiste de Scott Skiles, les Bulls ne constituent qu’une collection de joueurs pour qui construire un jeu est un concept lointain. D’ailleurs, c’est lorsque l’ancien meneur aux trente passes décisives en un match a perdu toute autorité que le jeu de Chicago a foutu le camp.

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