The Original Superkarlouche

Shaq, qui sent sa fin toute proche malgré une excellente saison, fait tout ce qu'il peut pour que l'on parle de lui avant le grand départ. Et ça marche...

A l'instar d'un Zidane qui était pure créativité sur un terrain de foot, Shaq connaît une versatilité de connerie impressionnante.

Récemment, après avoir inauguré son premier flop face à Dwight Howard et donc reçu des critiques très justes aux vues de ses plaintes passées contre les floppeurs (notamment l'appellation des "Sacramento Queens" qu'il avait jadis inventé pour un Vlade Divac qui peinait à rester debout en défense), Shaq s'est ressaisi et a choisi de reprendre son trône : celui de philosophe loufoque de la NBA, le "Big Aristotle".

Après s'être embrouillé avec un Stan Van Gundy qu'il appelle avec pédance Ron Jeremy (acteur de film X qui ressemble vraiment au coach Floridien), il s'en est pris à Chris Bosh, devenu pour l'occasion le Ru Paul de la NBA (qui formait l'un des meilleurs 1-2 punch gay de l'histoire).

Il a ensuite enchainé sur un petit chambrage de Villanueva en mettant à jour son Twitter à la mi-temps d'un match. Comme c'est le Shaq, qu'il est abusivement balèze et qu'il faisait un bon match, son coach a dû prétexter qu'il s'en foutait...

Et pour revenir à son domaine de prédilection, la citation kung-foutre, Big Daddy s'est encore fait remarquer par une jolie perle sur le jeune pivot prometteur des Blazers, Greg Oden.

A la question "que pensez vous de Greg Oden?", l'autoproclamé Grand Aristote et Grand Cactus a offert :

"Rien. Je suis un Shogun, vous ne pouvez pas me parler d'un ninja de bas niveau. Je dois déjà me soucier de Yao Ming et Dwight Howard."

Il a beau souvent en faire trop, sa retraite laissera un énorme vide, car ce n'est pas avec des Lebron James, Chris Paul ou Dwight Howard, qui ont un mal fou à être marrants et charismatiques, que l'on va s'amuser en conférence de presse.


CONNERIE BONUS

Oui, Greg Oden est "Super Ugly."
D'ailleurs, lors d'une interview, un journaliste lui avait demandé s'il était conscient que son apparence rendait difficile à croire sa date de naissance (il n'a qu'une vingtaine d'année) ; ce à quoi il a répondu par l'affirmative, en rajoutant une anecdote savoureuse :

Lorsqu'il était à l'université, il a avoué avoir été victime d'un chambrage tellement bon qu'il était lui même mort de rire. Un jour, un joueur opposant lui avait demandé tout bêtement en voyant sa tronche :

"Comment c'était la deuxième guerre mondiale?" (How was WWII?)

Rien à dire, c'est du tout bon.

Dominique...