07 novembre 2008

Le bon, la pute & le puant...

LE BON

Joe Dumars
, la classe incarnée, sans en faire trop.

Peu après l’annonce du transfert Billups Vs Iverson, le coq des Pistons est allé voir ses joueurs et a remarqué qu’Hamilton n’avait pas l’air dans son assiette. En grand chef qu’il est, il a cuisiné Rip en aparté et a fini par lui dire franchement que la saison n’aurait pas la même saveur sans son accompagnement préféré (Billups), surtout à l’entrée.

Cependant, et sans tenter de lui faire croire en d’incroyables délices à venir lors du plat de résistance (les playoffs), il lui a simplement dit que cela faisait partie du menu NBA, et que lui-même avait connu ce parfum fécal lors du départ en retraite d’Isiah Thomas.

Donc, pas de grande promesse de dessert, ce sera à Rip & co de se débrouiller et d’être créatifs en fonction de leurs désirs…

(En bonus, ce petit article amusant sur la défense pas vraiment virile de Rip)


LA PUTE

Quant au susdit Isiah Thomas, il fait honneur à la réputation de Bad Boy qu’il avait acquis à l’époque de sa superbe en tant que joueur. Non content d’avoir connu une période à la tête des Knicks aussi bancale et décriée que celle de Domenech, Zeke vient d’attenter à sa vie avec la méthode très féminine d’overdose de somnifères.

L’ex grand rival de Magic Johnson (avec Bird) a bien tenté de se suicider, mais où ça devient marrant, c’est qu’une fois réanimé et transporté à l’hôpital par des secours qui lui ont sauvé la vie, Thomas a rapidement retrouvé son esprit d’enfoiré en annonçant à la presse que la personne de son entourage qui avait voulu mettre fin à ses jours n’était autre que sa fille de 17 ans.

Cela est encore plus Snake que tout ce que Youri Djorkaeff a pu faire sur les terrains...


LE PUANT

Magic Johnson
, quant à lui, soutient son rival d’ami en se ridiculisant également dans les médias. Et tout comme lui, cela fut le fruit d’un travail de longue haleine. Il y a quelques mois, quand la presse demandait aux célébrités leur accointance politique, le plus beau sourire NBA des années 80 n’hésitait pas à dire que tout son soutien allait à Mme Clinton, et non à Barack Obama.

Avant-hier, lors du désormais historique résultat des présidentielles Américaines, Magic a cherché un micro susceptible de l’écouter pour raconter, en toute mauvaise foi, qu’il avait pleuré toute la nuit avec sa femme à l’annonce de cette nouvelle.

« Il est motivant, il passe outre les barrières raciales et est l’un des hommes politique les plus intelligents qu’il m’ait été donné de voir […] C’est le bon moment, nous avons de gros problèmes en Amérique »
Tout à fait, notamment une propension aux discours qui ne tiennent pas debout…

En parlant d'équilibre friable, vous trouverez ci-dessous la plus belle vidéo d'Ankle Breaker du Net. The Ultimate Crossover from Paris :



Pour finir, un hors sujet qui devrait faire l'objet de plaintes en tous genres : le SMS du bad boy.

Emis par le fils d'un vrai "thug" ce coup-ci, auteur d’un gangsta move à en déstabiliser n’importe quel playground breton (voir les commentaires de ce post pour comprendre): Loulou Nicollin, l’ex président du club de foot de Montpellier — qui a inspiré le personnage le plus dégueulasse de l’univers Star Wars, Jabba the Hut. Son fils va se faire taper sur les doigts pour des commentaires plein d’amour :

« On va les enculer, ces PD de Nîmois !!!!!!!!!» Voilà le texto que Laurent Nicollin, président délégué de Montpellier (Ligue 2), a envoyé le 29 octobre, deux jours avant le derby chaud bouillant contre Nîmes (1-1), au vice-président d’une association de supporters du club.
«J’ai reçu un message mettant en doute la détermination des joueurs de l’équipe. J’ai commis l’erreur d’utiliser un langage supporter pour convaincre mon interlocuteur.»

L’article en entier ici, sur le site de Libération.

Dominique Guye.

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