A l’heure où se joue le match le plus important de 2008, opposant McCain à Obama, l’hypothétique victoire de ce dernier, à l’issue de ce mois d’octobre de campagne, pourrait mettre un terme à l'un de nos sports nationaux : la critique de l’Américain lambda.
Ces dernières années, il était extrêmement facile de se moquer de l’américain de base, ce « redneck » (que l’on peut traduire par beauf ou plouc) qui avait juré allégeance à un W. Bush décrié partout dans le monde. L’association de ces Américains avec l’image que l’on a du cowboy méfiant à l'égard des étrangers bat encore son plein.
Or, la tendance est plutôt au changement si l’on en croit les pronostics.
Le pays accusé de divers maux en –isme : chauvinisme, racisme voire ségrégationnisme, capitalisme, etc. pourrait accepter de se faire gouverner par un Africain Américain…
Hérésie, comment un membre d’une minorité pourrait-il mener la politique américaine ? Et nos préjugés alors, ils y ont pensé ?
C’est là que ça devient intéressant, parce que la critique de l’Américain lambda n’aurait plus la même légitimité (si jamais elle en avait une), surtout quand on connaît la situation de notre pays et de ceux qui nous entourent, à savoir un racisme évidemment tacite que tout le monde accuse, avant de le laisser s'exprimer une fois face aux urnes.
On n’assistera jamais dans un futur proche au couronnement d’un membre de la grosse minorité du pays, que ce soit un Maghrébin ou une personne d'Afrique noire pour la France, un Pakistanais en Angleterre ou encore un Turc en Allemagne. Du coup, qui devient le « redneck » ?
Bien sûr, si McCain sort vainqueur de l’affrontement, les préjugés seront renforcés et on entendra alors des critiques sur le racisme sous-jacent de l’Américain de base, qui a préféré son vieux blanc, vétéran du Vietnam, plutôt que le dynamique, mais effrayant, candidat noir.
Ces dernières années, il était extrêmement facile de se moquer de l’américain de base, ce « redneck » (que l’on peut traduire par beauf ou plouc) qui avait juré allégeance à un W. Bush décrié partout dans le monde. L’association de ces Américains avec l’image que l’on a du cowboy méfiant à l'égard des étrangers bat encore son plein.
Or, la tendance est plutôt au changement si l’on en croit les pronostics.
Le pays accusé de divers maux en –isme : chauvinisme, racisme voire ségrégationnisme, capitalisme, etc. pourrait accepter de se faire gouverner par un Africain Américain…
Hérésie, comment un membre d’une minorité pourrait-il mener la politique américaine ? Et nos préjugés alors, ils y ont pensé ?
C’est là que ça devient intéressant, parce que la critique de l’Américain lambda n’aurait plus la même légitimité (si jamais elle en avait une), surtout quand on connaît la situation de notre pays et de ceux qui nous entourent, à savoir un racisme évidemment tacite que tout le monde accuse, avant de le laisser s'exprimer une fois face aux urnes.
On n’assistera jamais dans un futur proche au couronnement d’un membre de la grosse minorité du pays, que ce soit un Maghrébin ou une personne d'Afrique noire pour la France, un Pakistanais en Angleterre ou encore un Turc en Allemagne. Du coup, qui devient le « redneck » ?
Bien sûr, si McCain sort vainqueur de l’affrontement, les préjugés seront renforcés et on entendra alors des critiques sur le racisme sous-jacent de l’Américain de base, qui a préféré son vieux blanc, vétéran du Vietnam, plutôt que le dynamique, mais effrayant, candidat noir.
Dominique Guye.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire