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Voilà la suite de la première partie de l’article, relatant certains des mouvements les plus importants de l’été.
Ron Artest à Houston.
Voilà la plus grosse déception du mercato NBA.
Alors qu’il était libre de s’engager où il le voulait — tout en sachant que la plupart des grosses écuries le convoitaient — Ron-Ron a décidé de resigner pour un an chez les Kings avant de déclarer le lendemain que c’était une erreur de sa part.
Plus triste puisque ça ne s’est pas réalisé, les Pistons auraient tenté de s’attacher ses services, lui qui avait cassé quelques gueules à l’époque de la baston Indiana « Suckerpunchers » Pacers Vs Palace of Auburn Hills (voir vidéo).
Artest avec le maillot des Pistons, ça aurait été tellement beau…
Le frontcourt Sheed, Maxiell & Artest aurait été plus « nasty » que n’aurait pu le supporter David Stern.
Au lieu de transformer des Pistons poussifs une fois l’heure de la finale de conférence arrivée en véritable machine de guerre, il devra se contenter de laisser exploser sa fougue aux côtés des très doux Yao & T-Mac, talentueux au possible mais incapables de se faire violence face à une adversité de qualité. Néanmoins Yao, Scola, Battier, T-Mac, Artest, Alston & co, cela forme un effectif qui n’est pas moins bon que celui de l’actuel champion...
A Coach Adelman de réussir sa mayonnaise en sachant qu’il vient de récupérer une épice qui devient vite indigeste.
Richard Jefferson à Milwaukee.
Après l’échange de Kidd aux Mavs pour le jeune Harris, les Nets de New Jersey ont continué l’opération dégraisser maintenant pour renflouer les caisses de Lebron James en 2010.
Jefferson, le meilleur joueur des Nets en 2008, a donc été envoyé aux Bucks, bien heureux de recevoir un tel talent offensif et défensif contre un « tweener » chinois à qui il reste encore beaucoup de travail avant de justifier l’étiquette de nouveau Nowitzki.
Jefferson résout immédiatement les problèmes de Milwaukee sur le poste 3 où Desmond Mason n’est plus le marsupilami qu’il était il y a encore quelques années (voir vidéo) et où Bobby Simmons a oublié qu’il fut un excellent joueur de complément aux Clippers.
Après ses années Baby Bulls Scott Skiles retrouve un effectif jeune et talentueux, également mené par un ancien finaliste NBA en la personne de Jefferson.
L’épopée sera-t-elle la même ? Et quid de sa conclusion ?
Ricky Davis à Los Angeles Clippers.
Avec les arrivées des Ricky & Baron Davis ainsi que Marcus Camby, les Clippers ont tenté un coup à la Villeneuve et son opération « Sauvez Paris » à coups de renforts de joueurs renommés dont les plus beaux jours sont derrière eux.
Sur le papier LA bis a une équipe très prometteuse, avec presque ce qui se fait de mieux à la mène (B.Davis), deux intérieurs dominateurs aux rebonds et aux contres (M.Camby & C.Kaman), ainsi que toute une ribambelle de scoreurs au profil différent avec les Thornton, Mobley & Gordon. Sans oublier de bons role player / sparring partners avec les acquisitions de Skinner & Hart et l’éternel Tim Thomas et le probable retour du rescapé Shaun Livingston.
Hélas les Clippers semblent tellement maudits que toutes ces transactions ne pourraient pas leur permettre d’éviter la loterie de la prochaine draft.
Pourquoi ? Les Clippers version 2008-09 dans la conférence Ouest, c’est comme si on mettait le PSG new look en ligue des champions…
Yi Jianlian à New Jersey.
Le projet Lebron James est donc d’offrir le plus d’argent possible à James une fois celui-ci agent libre, tout en l’entourant de jeunes talents capables de faire mieux que son horrible équipe actuelle des grosses caves de Cleveland.
La draft des Lopez, Anderson & Douglas-Roberts est une bonne chose et va dans ce sens, tout comme la présence des Devin Harris et surtout Vince Carter, probable future monnaie d’échange contre des talents prometteurs à développer.
Cependant le véritable espoir de la franchise voit en 16/9ème et a plus un épiderme couleur citron que le traditionnel corps tatoué des starlettes sur le point d’exploser. Si Yi confirme le potentiel qu’il laisse entrevoir, il pourrait être le meilleur partenaire jamais associé à James, tout en étant son complément parfait. Toujours dans l’hypothèse où Yi se rapprocherait plus de Nowitzki que de Wang Zhizhi, ce duo intérieur shooteur / extérieur bulldozer serait assurément dominateur.
Cela est-il réalisable pour le grand ailier chinois ? On en saura déjà plus après les JO.
Et surtout, malgré son entente avec Jay-Z — qui lui a promis de faire de lui le premier sportif milliardaire si Tiger Woods n'y est pas arrivé avant 2010 — Lebron James sera t'il prêt à tenter le pari New Jersey à ce moment là?
Kareem Rush à Philadelphie.
Une connaissance a un jour avoué à un ami — qui m’a généreusement transmis une information d’une telle magnitude — qu’il avait perdu par KO un concours de taille pénienne contre son petit frère, ce qui l’a marqué à tout jamais.
Conscient des méfaits d’un tel traumatisme, Kareem Rush a préféré fuir Indiana où son petit frère venait d’être drafté pour faire partie de la belle aventure que s’apprête à vivre les 76ers.
Fort d’un effectif très équilibré depuis l’arrivée d’Elton Brand, les troupes de Maurice Cheeks avaient juste besoin de s’assurer de deux choses : les resignatures de Louis Williams & Andre Iguodala ainsi que de tenter de diversifier l’apport des lignes arrières en y rajoutant un shooteur pouvant écarter les défenses pour le travail de sape d’Elton Brand.
Si le premier objectif est rempli à moitié (Iguodala veut toujours son contrat de superstar), Rush est l’artilleur qui aura la tâche de remplacer Kyle Korver, parti exercer son lâchage de bombe à Utah.
Voilà d’autres signatures de moindre importance :
Rony Turiaf à Golden State, qui va apporter sa rage et sa mobilité dans la raquette des Warriors, sans arriver à s’imposer face au grand rebondeur Biedrins et surtout aux deux jeunes « tweeners » Anthony « Lamar Odom II » Randolph et Brandan Wright sur le point d’exploser.
James Posey à New Orleans, qui aura pour tâche de reproduire ses derniers playoffs et de s’occuper des gros scoreurs extérieurs qui avaient l’habitude de répandre leur semence offensive sur les Stojakovic & Morris Peterson.
Roger Mason à San Antonio sera une bonne solution quand il faudra faire souffler Manu Ginobili, Tony Parker et surtout Mike Finley. Capable de scorer efficacement sur jeu posé, il devrait se régaler dans le jeu des Spurs.
James Jones à Miami, voilà le genre de transaction qui aurait pu sauver la saison catastrophique de l’an dernier des Heat. Après avoir perdu tous leurs shooteurs longue distance, Shaq & Wade se retrouvaient entourés de role players mi-slasher mi-nul qui ne leur permettaient pas de passer dans des défenses forcément resserrées.
Kwame Brown à Detroit, ou la dernière chance de Brown de devenir un bon joueur NBA. Son nouveau coach, Michael Curry a dit qu’il comptait sur lui pour apporter de la profondeur dans la raquette des Pistons, tout en tentant de refaire sa formation. Selon lui, il faut travailler sur les qualités des joueurs et non sur leurs défauts, à ce stade bien souvent incorrigibles.
J’y crois encore.
Pourquoi ? Officiellement parce qu’il n’a pas toujours été le joueur médiocre des dernières saisons, en atteste sa bonne troisième saison dans laquelle il avait réalisé une semaine de folie et annonciatrice de son explosion, les 16, 17 & 19 Mars 2004. Officieusement, j’ai toujours un maillot de lui acheté après sa seule bonne saison, où il aurait dû exploser avant d’enchaîner blessures, fêtes coquines et de devenir le joueur à faute qu’il est aujourd’hui…
*ouais je sais, ce lien est démoniaque et présente la playmate ultime…
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