A l’instar du jardin pas si secret de Lindsay, la jeune nymphomane de l’île du paf, New York avait besoin de changement rapidement.
Comme Mayo n’était pas disponible en numéro 6, les Knicks ont logiquement pris le plus gros talent offensif restant, mais surtout ont drafté un jeune joueur capable d’être la face de la franchise avant l’utopique arrivée de Lebron James.
Si les américains lui prédisent au mieux une carrière à la Detlef Schrempf -l’ancienne idole de coiffure du génialissime Tony Vairelles (joueur de foot rock & roll de la fin du siècle dernier)- il pourrait cependant devenir le nouveau Bodiroga, c'est-à-dire un point forward blanc qui n’a absolument rien à envier aux autres ailiers de la ligue niveau basket.
Walsh & D’Antoni avaient pour première mission de balayer les saletés laissées par Isiah Thomas. Drafter un européen après le fiasco Frederick « White men can’t jump but black can, even above me » Weis pourrait être un coup de génie pour lancer leur carrière à Brodway…
7 – Los Angeles Clippers – Eric Gordon, combo guard.
Cuttino Mobley se faisant vieillissant, il était temps de le seconder en attendant de le substituer totalement.
La petite bombe offensive Eric Gordon a parfaitement le profil de l’emploi.
Gros scoreur malgré une taille de meneur pour le poste 2, les Clippers pensaient dans un premier temps avoir entre les mains un combo guard qu’ils auraient pu, à terme, transformer en meneur tueur, à la Billups où Arenas.
Entre temps, Baron Davis a signé dans l’antichambre de LA et devra tenter de former avec « Babyface » Gordon un duo aussi dynamique qu’il le faisait (et va regretter) avec Monta Ellis, la perle d’Oakland.
La présence surprenante de Davis sur le marché des transferts Angelino a clairement changé la valeur de ce choix de draft, tout comme les non resignatures d’Elton Brand & de Corey Maggette, qui mettront une pression énorme sur le désormais très juste frontcourt Kaman & Thornton, voire Josh Powell & Tim Thomas appelés à la rescousse…
8 – Milwaukee Bucks – Joe Alexander, ailier bâtard.
Desmond Mason, Bobby Simmons, Yi Jianlian & Charlie Villanueva… Non, ce ne sont pas les héroïnes des drôles de dames mais bien la rotation des ailes Bucks à l’orée de la draft.
Il était donc urgent, voire vitale avec le rigoureux Scott Skiles aux commandes, de durcir et d’étoffer ce quatuor plus à l’aise en face de leur banquier plutôt que sur les parquets.
Alexander, c’est un concentré d’explosivité et de tonicité.
D’ici peu, il pourrait même être le col bleu from Benfica qui cimentera l’effectif de Milwaukee, devenant par là même ce que coach Skiles n’a pas réussi à faire aux Bulls avec Andres Nocioni.
A noter que l’échange Simmons + Yi contre Jefferson est exactement ce dont la franchise avait besoin (en attendant le switch de meneur, l’apprenti pornostar Ramon Sessions en titulaire et Williams en chalumeau depuis le banc, à la Jason Terry) et dote les Bucks d’une paire d’ailiers Jefferson & Alexander qui a très peu d’équivalent en ce qui concerne l’intensité, qualité première du plan de jeu de Milwaukee version 2008-09…
9 – Charlotte Bobcats – DJ Augustin, meneur.
Larry Brown n’aime pas les rookies. Cependant, ce qu’il aime encore moins, ce sont les joueurs indisciplinés.
Ray Felton, la boule de muscles titulaire du poste 1 l’an dernier a donc fait les frais de son jeu incontrôlable et de son irrégularité lorsque le choix numéro 9 fut révélé.
Il devra au mieux partager son temps de jeu avec le petit Augustin, plus sobre et en adéquation avec la vision de Larry Brown du poste phare de cette saison.
Au pire, il sera échangé et n’aura pas eu le temps de réaliser à Charlotte un potentiel pourtant évident.
Choisir de fermer les yeux sur le trou de la raquette pour prendre un meneur, qui plus est petit selon les standards NBA, est le nouveau pari du Jordan recruteur, après ceux de Kwame Brown puis Adam « jamais sans la stache » Morrison.
Quand on voit ça, c’est à se demander s’il n’est pas fan du travail extraordinaire de Valdo pour le PSG, qui a conseillé lors du dernier mercato hivernal les brillants Souza & Ewerton, pour la réussite que les fans de foot connaissent…
10 – New Jersey Nets – Brook Lopez, pivot.
L’objectif des Nets était clair : accumuler les jeunes joueurs et les tours de draft, puis les développer en prévision du gros mercato de 2010.
La logique est implacable : si on prend une dizaine de joueurs avec du potentiel, il est sûr et certain qu’aux moins 3 voire 4 seront assez bons pour rendre la future franchise de Brooklyn attrayante.
Devin Harris, Marcus Williams, Josh Boone, Sean Williams, Brook Lopez, Chris Douglas-Roberts & Ryan Anderson; le plus vieux de ces joueurs a 25 ans...
Comme une bonne équipe se doit d’avoir un bon point d’ancrage intérieur, Lopez, le meilleur pivot universitaire, est arrivé à New Jersey pour apporter sa pierre à l’édifice sur le point d’être érigé...
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