04 juillet 2008

Draft 2008 - Analyse après une semaine de recul, Part I...

Pourquoi la draft 2008 s’est déroulée comme ça ? Quelles sont les raisons qui ont poussé les équipes à choisir ces joueurs ?

Je passerais en revue la loterie (le top 14, le vrai, celui de la draft, pas celui du sport avec des mecs qui se mettent des châtaignes mais gardent l’esprit paysan), voire le premier tour et les choix marquants du second tour, sous réserve de flemmite, virus très ponctuel une fois la fin de saison ainsi que la période estivale arrivée…

Voilà aujourd’hui les cinq premiers choix.

1 – Chicago Bulls – Derrick Rose, point guard.

Depuis le tournoi NCAA qui a vu Rose crever l’écran, il était certain qu’il finirait premier de la draft. Même si les Bulls ont de gros problèmes de scoring à l’intérieur et une rotation de meneurs pas vraiment handicapante, le choix de Rose sur Beasley était obligatoire.

Chicago pourra courir plus, défendre plus agressivement et surtout, sa puissance au drive devrait créer beaucoup d’espaces, permettant à ses coéquipiers de se mettre en valeur. Tyrus Thomas & Luol Deng devraient exploser aux côtés d’un tel joueur. Quant à Ben Gordon, s'il n'est pas échangé et que coach Del Nigga arrive à le cacher en défense, attention les dégâts de l'autre côté du terrain…

2 – Miami Heat – Michael Beasley, power forward.

Riley a été très critiqué la saison dernière parce qu’il abandonnait, officiellement, son poste de coach en cours de saison pour faire du scouting en vue de la draft et, officieusement, parce qu’il s’emmerde aux commandes d’une équipe naze et sans intérieur dominant. Conscient des qualités et des défauts de son équipe, il sait qu’un shooteur polyvalent comme Mayo aurait été un choix plus judicieux que le petit power à la défense perméable Beasley. Mayo est le genre de joueur qui correspond le mieux au profil de Dwyane Wade.

Hélas, Mayo pourrait s’avérer être un bide, auquel cas Riley se ferait assassiner par la presse, ce dont il n’a pas vraiment envie dans la dernière ligne droite d’une carrière somptueuse. En exagérant un peu il aurait pu faire l’erreur de la hype qu’avait connu les Pistons avec le choix de Milicic devant Anthony.

Il a donc fait le choix le plus sûr et ne sera la victime d’aucune critique si la mayonnaise, sans Mayo, ne prend pas…

3 – Minnesota Timberwolves – OJ Mayo, combo guard.

Le joueur le plus charismatique de la draft. Plus sérieux que Beasley et moins boutonneux qu’un Rose en plein bourgeon, Mayo a tout pour devenir l’une des nouvelles grandes stars de la ligue. A condition qu’il puisse évoluer au poste 1.

Minnesota, conscient du doublon de Mayo avec Foye, a envoyé son choix à Memphis contre l’ex gros Kevin Love (qui suit désormais le même régime que Missy Elliott - voir vids, tout de même plus calorique que celui colombien d'Ingrid "free" Betancourt) et Mike Miller. Mayo se retrouve donc dans l’équipe NBA qui compte le plus de meneurs au potentiel conséquent. Conley, Lowry voire Crittenton pourraient à terme tous exploser et être de bons joueurs du poste 1. Memphis doit croire aveuglément que le talent permet d’évoluer quelque soit le poste et fonde de gros espoirs sur Mayo & Gasol II.

Trop petit pour être aussi bon défenseur qu’il le serait sur le poste 1, Mayo aura la mauvaise surprise de se faire arroser la courge quotidiennement, à moins que l’été, qui s’annonce déja riche en surprise, envoie Conley contre un arrière et/ou un ailier fort, les deux grosses faiblesses de l’effectif Grizzlies. Quoiqu'en y repensant, Memphis aka "c'est la période des soldes toute l'année" pourrait bien faire une fleur à une autre équipe et céder ce joueur contre rien ou presque, l'argent accumulé par les fins de contrat ne servira jamais à attirer des joueurs de renom dans cette franchise.

A moins, bien sûr, que la Mayo soit vraiment excellente et fasse envie à tout le monde…

4 – Oklahoma ex-Seattle Supersonics – Russell Westbrook, combo guard.

Il y a plusieurs années, un combo guard défensif s'était mué en terrifiant meneur et était devenu la coqueluche de l’équipe, emmenant la franchise en finale NBA, malheureusement perdue contre des Bulls pas prenable à cet instant là. Le nom de ce joueur : Gary Payton alias The Glove.

Les dirigeants de l’équipe envisagent de recréer un trio fort chez les Sonics avec Westbrook, Durant & Green en place des Payton, Schrempf & Kemp.

Impressionnant défensivement et dans l’agressivité, celui qui pourrait dans un premier temps être The Mitten avant sa maturité de Glove à plein temps sera un excellent complément au développement du bouffeur de balle Kevin Durant. Ce choix peut surprendre mais est un pari probablement grandiose s’il s’avère gagnant...

5 – Memphis Grizzlies – Kevin Love, ailier gros.

La viande du sandwich Love-Mayo se retrouve donc à Minnesota, où il est attendu comme le successeur d’un autre Kevin; pas forcément dans ses performances, mais par le moteur qu’il devra être.

Blanc, collé au sol et aussi rapide qu’Arthur (le mec de la TV qui s’était payé Estelle Hallyday) est drôle, il devra insufler à ses partenaires l’amour du jeu collectif, qui est toujours en péril avec les attaquants individualistes que sont Foye & Jefferson.

Malgré une défense à la française version euro, il sera l’élève particulier de Kevin McHale, qui croît que le jeu n’a pas changé depuis 20 ans et qu'il pourrait lui dévoiler les secrets qui lui avaient permis de violer Kurt Rambis, l’ancien beau gosse des Lakers showtime. (voir vidéo)

En vids, un clip d’un morceau génial, Tush (teuch en fr) de Ghostface avec l’ex mammouth Missy, redevenue à proportion humaine mais toujours aussi géniale quand elle use d’une logorrhée à en faire saliver le Marquis de Sade, cochon comme pas deux : « wanna slide in my bush, bush, bush » ou encore un sublime jeu de mot « I swallow coke… bottles » (remplacer coke par cock bien sûr). Pour entendre tout ça, il faudra se procurer ce morceau non censuré, ce qui n'est pas le cas ici. Egalement en vids, le flip arrière manqué et surtout contre son gré de Rambis.

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