18 avril 2008

"The Good, the Bad and the Ugly" - The Bad

Cette équipe fictive est probablement la formation la plus frustrante que l’on puisse assembler.


Pas parce qu’elle est mauvaise, bien au contraire, les joueurs nominés étant tous brillants dans leur registre ; mais parce que comme disait Dieudonné dans un de ses derniers spectacles, « ils suintent la haine » quand il s’agit de partager la balle.

La passe, pour eux, c’est la roue de secours qu’on utilise quand on est coincé par 3 joueurs, qu’on est trop fainéant pour finir une contre attaque, ou qu’on a la possibilité d’être dans les highlights de la nuit en lobant la balle pour un partenaire bondissant…

Voilà les joueurs confirmés avec qui ça doit être le moins marrant de jouer…


  1. Allen Iverson (Denver) – Attaquant génial et insaisissable à un point tel qu’il pense pouvoir shooter à CHAQUE action et dans toutes les positions. Le joueur perso par excellence, qui fait éjaculer les ados quand il nous sort son sempiternel « je joue chaque match comme si c’était mon dernier ». Si c’était vraiment son dernier match, il s’en branlerait de la défense et boufferait les tickets shoot de celui qui pourrait être l’attaquant le plus dangereux de la ligue depuis le Kobe Bryant version 81 points ? Pas sûr. Il reste un joueur grandissime, mais sa tendance à forcer plus de shoots que tous ses coéquipiers réunis est vraiment agaçante, surtout que Denver est bien plus armé que l'équipe des 76ers finaliste dont il était le moteur...

  2. Stephen Jackson (Golden State) – Captain Jack est un peu moins perso que ces partenaires, mais croît qu’il peut tuer le match à chaque action, ce qui le pousse à prendre des shoots très longues distances en dépit du bon sens, plus horribles les uns que les autres…

  3. Antawn Jamison (Washington) – Mister « catch & shoot » est capable de faire son beau (blow) job dans toutes les positions, façon Katsumi. Par contre, pour le « drive & dish », il est aussi doué que Bernard Laporte est crédible en homme politique…

  4. Zach Randolph (New York) – Le joueur à l’entourage le plus gangsta de la ligue sait qu’il est formidable offensivement et aux rebonds, et ça lui plaît. S’il est content comme ça, pourquoi rajouter une corde à son arc ? La passe et la défense, pour quoi faire?

  5. Eddy Curry (New York) – Si Kim Kardashian a les fesses bombées les plus célèbres de la côte Ouest, le pivot des Knicks est son homologue de la côte Est, mais sans chirurgie plastique, que de la « junk food » !


  6. Ben Gordon (Chicago) – Iverson version Angleterre, donc forcément moins bon. Même vision du jeu, primauté à l’entreprise individuelle sur la collectivité & aversion pour le partage, bien sûr…


Coach : Rudy Tomjanovich, le coach qui avait pour leitmotiv de construire toute une carrière d’entraîneur uniquement sur du jeu en isolation… Les vertus du jeu collectif, le jeu en mouvement, les systèmes, ce n’est pas pour lui. Ce que Rudy veut, c’est voir son meilleur joueur faire du 1 vs 1 toute la nuit, façon Hakeem « The Dream » Olajuwon.
Problème, dans toute l’histoire du jeu, il y a eu très peu de joueurs aussi dominateurs que le violeur en série du colon de David Robinson (voir vidéo)…

Cheerleading Captain : Aria Giovanni. S’il y avait une photo dans le dictionnaire illustrant le mot « égoïste », la belle Aria serait représentée. Malgré une carrière relativement longue dans laquelle elle a passé la plupart de son temps à exhiber son corps dantesque, elle a toujours refusé de s’ouvrir les portes du porno, contrairement à la playmate du mois prochain (indice!)… Penser à soi à ce point, c’est une honte!!!


Aucun commentaire: