24 janvier 2008
Award de mi-saison Unlimited NBA. Part II
Après les récompenses élogieuses, c'est maintenant l'heure de donner les bonnets d'ânes de cette première moitié de saison. Les personnes figurants dans les classements qui vont suivre ne sont pas des éléments qui donnent envie de regarder la NBA, et une overdose de ces derniers pourraient très bien nous pousser à changer de sport fétiche, et à voir si l'herbe n'est pas plus verte ailleurs. (voir vidéo)
Joueur le plus décevant : Ben Wallace (Chicago Bulls)
Impossible de décerner cette distinction à une personne autre que l'ancien moteur des Detroit Pistons. Aujourd'hui, ses performances le relèguent plutôt au rang d'aileron à l'arrière d'une voiture de nos tendres amis lusitaniens, à savoir une maladroite tentative de rajouter du style à un véhicule démodé et plus au goût du jour (R25 fever), qu'à celui de moteur ronflant qui propulse son équipe vers la victoire.
Clairement sur le déclin physiquement, c'est mentalement que Big Ben, de moins en moins Big et de plus en plus proche de ses 2.06m, craque. Il semble attendre tranquillement ses chèques monumentaux et n'a plus la même aura qu'il possédait avant son transfert. Dernièrement, alors que Chicago se faisait torpiller par l'adversaire du soir, le rookie Joakim Noah, alias Sloggi Jr, lui a reproché une attitude laxiste face à la situation ainsi qu'une bonne humeur et des rires déplacés. Cela peut être présomptueux de la part d'un arrivant dans la ligue, mais il n'avait pas tort de souligner ce fait.
Le Ben Wallace de Detroit, que les Bulls ont cru signer et qui est censé être son mentor, n'aurait jamais toléré d'un partenaire ou de lui même un tel détachement envers le sort de l'équipe. (35% aux shoots, 9 rebonds et 1.5 contres non plus d'ailleurs.)
Hors catégorie, pire coach/GM : Isiah Thomas (New York Knicks)
Voir l'article sur les loosers, mais il faut savoir que Thomas est à la fois entraîneur et directeur sportif de l'équipe; donc c'est lui qui décide presque tout en matière de transfert. Sa trouvaille de l'année : faire évoluer deux des pires défenseurs NBA ensemble dans la raquette des Knicks, un vrai plaisir pour les fans qui assimilent encore leur raquette aux Ewing, Oakley & Mason...
Tout cela parce qu'il n'arrive pas à monter des échanges intelligents, refusant catégoriquement jusqu'à maintenant de se séparer de ses chouchous David Lee, Nate Robinson et Renaldo Blackman, tous des fans favorites. Thomas pense peut être qu'en gardant les joueurs préférés des fans, il sauvera sa tête. Pourtant dans toute cette liste, si une devait tomber, ça devrait être la sienne...
Plus mauvais coach : ex-aequo Marc Iavaroni (Memphis Grizzlies) & Larry Krystkowiak (Milwaukee Bucks)
Voilà deux coachs qui ne méritent pas d'être encore en fonction à l'heure où j'écris ces lignes. Les Bucks, comme les Grizzlies, possèdent d'excellents joueurs, mais incapables d'avoir une quelconque identité, ces deux équipes sont encore condamnées à faire une saison minable.
Du coté des Bucks, Krystowiak est incapable de dire à sa ligne de guards artilleurs Williams et Redd que quand on possède d'aussi bons jeunes joueurs intérieurs que Bogut et Yi Jianlian il faut les faire rentrer dans les matchs dans les premiers quart temps, à la manière de ce que faisait les Lakers avec Bynum en début de match, histoire de proposer une attaque qui concerne tout le monde et de récompenser leurs efforts défensifs, en plus de générer des fautes chez les big men adverses. Au lieu de cela, les intérieurs travaillent pour prendre des positions inutiles puisque les mangeurs de ballon numéros 22 (Redd) et 25 (Williams) préfereront toujours leur shoot à ceux, bien plus "bonificateurs", des intérieurs.
A Memphis, Iavanori n'a toujours pas réussi à faire décoller une équipe qui a pourtant toutes les pièces pour être solide. Un ailier sur le point de devenir une grande star en la personne du grand Gay, un arrière polyvalent et adroit avec Miller, de bons meneurs et un intérieur plus que solide avec Gasol, sans compter sur des bons role player à ne savoir quoi en faire. La somme de talent des Grizzlies n'est pas moins impressionnante que celle des Blazers, qui figurent pourtant parmi les meilleures équipes de la ligue, dirigée par un excellent McMillan.
Ces deux équipes, en plus de manquer d'agressivité en attaque (parmi les équipes qui vont le moins sur la ligne des lancers francs), ont des défenses catastrophiques (idem) et ont grandement besoin de changer de coach pour sauver leur saison.
Plus mauvais General Manager : Sam Presti (Seattle Supersonics)
(Voir l'article sur la draft 2007 en complément) Avec les choix 2 et 5 de la dernière draft, le GM des Sonics n'a rien trouvé de mieux à faire que de prendre deux joueurs qui évoluent au même poste, arguant qu'ils n'ont pas les mêmes qualités, et laissant au plus grand plaisir des autres franchises le luxe de se partager les Jianlian, Noah & Stuckey, des joueurs qui s'inscrivaient parfaitement dans le processus de reconstruction de la franchise. La prochaine draft propose deux excellents ailiers, Beasley et Greene, au profil différent de Green et Durant. Une sélection d'un de ses deux joueurs parachèverait l'ensemble de l'oeuvre horrible qu'a tenté de crééer Presti...
On aurait pu mentionner Kevin McHale des Wolves, pour avoir offert Garnett à Boston, mais dans quelques années Jefferson et la bande de role players envoyés en contrepartie devraient être le noyau d'une équipe plus que correcte, menée par un Big Al alors monstrueux et le prochain drafté, vraisemblablement parmi les meneurs Rose & Mayo ou le pivot Jordan, constituant une équipe jeune et remplie de qualité, contrairement à la vieille équipe de Boston qui va commencer à se mordre les doigts si elle ne gagne pas d'ici les deux prochaines saisons...
Ces visages du paysage NBA donne vraiment envie d'aller voir ailleurs, ce que l'on va faire via ces vidéos...
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