12 octobre 2013

Les joueurs à suivre en NBA cette saison, équipe par équipe (2/3)

Dominique
Quels joueurs de l’effectif des Hawks et des Nets vont exploser et changer de statut lors de la saison 2013/2014 ? 

En NBA, on appelle ces joueurs des sleepers, des talents qui sommeillent et attendent la bonne opportunité pour prendre de l'importance dans le collectif et le futur de leur équipe.

(Série d'articles écrits pour Inside Basket)

  • Houston Rockets : Chandler Parsons
Cette saison sera excitante à Houston, c'est un fait. Dwight Howard ayant décidé de rejoindre James Harden et les Rockets, Coach McHale doit désormais entourer son incroyable duo inter/exter de bons joueurs pour devenir un prétendant sérieux au titre de champion dès cette année.

Premier chantier : la mène. Jeremy Lin n'a jamais retrouvé le niveau éphémère mais néanmoins génial de sa période new-yorkaise et voit Patrick Beverley frapper à sa porte. Ensuite, il faudra trouver un partenaire intérieur à D-12, car la paire de pivot Howard/Asik sera rarement fonctionnelle et si elle a lieu, ça sera uniquement pour monter la valeur du grand pivot turc avant de l'échanger contre un joueur plus adéquat aux besoins de l'équipe. Sur le poste 4, ça sera donc la guerre et le meilleur jouera, McHale ayant prouvé lors des derniers playoffs (avec le cas Lin/Beverley) qu'il était pro-méritocratie. Terrence Jones apparaît comme le candidat le plus prometteur avec sa polyvalence et ses importantes capacités physiques mais une attitude pas toujours exemplaire pourrait l'écarter d'un rôle pourtant fait sur mesure.

Mais le joueur à surveiller avec le nouveau dispositif offensif de l'équipe est Chandler Parsons, déjà auteur d'une très bonne saison de sophomore (deuxième année) l'an dernier. Polyvalent, athlétique, très intelligent et adroit, il avait fini la saison dernière très fort avec des moyennes post-ASG de 18pts 4,6rb 3ast 51,7% à 2pts et 43,9% à 3pts (5,6 tentés) en 37 minutes. Il est sur le point de devenir le Jeff Hornacek de la paire Stockton/Malone et quand on sait que, lors des six dernières saisons à Orlando, Dwight Howard a permis à ses troupes de prendre la tête du classement des trois points d'équipe cinq fois, il y a de quoi être optimiste quant aux performances de Parsons qui pourrait, à terme, devenir le lanceur attitré de roquettes à Houston...


  • Indiana Pacers : Lance Stephenson
A l'instar des Tyreke Evans, Harrison Barnes, JR Smith et bien sûr Manu Ginobili, ne pas être titulaire pourrait être une bonne nouvelle pour Lance « Born Ready » Stephenson, car il n'aura plus à se tempérer en attaque pour faire briller les stars du 5 majeur.

Avec plus de responsabilités offensives, il formera avec Luis Scola un duo de remplaçant effrayant qui pourrait faire la différence lors des prochains playoffs. Ce duo inter/exter est d'ailleurs meilleur que ce que peut proposer le 5 majeur des Sixers voire celui des Suns si Gortat ne sort pas de sa médiocrité...

Très physique, excellent manieur de balle, puissant, bon rebondeur et défenseur, il aura le luxe, en sortant du banc, de pouvoir mettre en place et développer son jeu offensif avec moins de pression. Cependant, son explosion est liée au sort de Danny Granger, qui retrouvera un rôle important dans le cinq majeur des Pacers s'il prouve qu'il n'est pas cuit à tout juste 30 ans...



 

  • Los Angeles Clippers : JJ Redick
L'agent libre le plus sous-estimé de l'intersaison a finalement posé ses valises aux Clippers de Los Angeles, emballé par la perspective de jouer dans la cité des anges, avec les divins Chris Paul et Blake Griffin pour partenaires. L'excellent shooteur JJ Redick est une upgrade significative du très limité Willie Green : l'arrivée de ce role player va permettre aux Clippers d'être bien plus dangereux une fois venue l'heure des playoffs.

D'ailleurs, hormis les Rockets avec la signature de Dwight Howard, aucune équipe n'a réalisé de plus belles affaires cet été avec les acquisitions de Redick, Jared Dudley, Darren Collison, Byron Mullens, Antawn Jamison et, bien sûr, du stratège Doc Rivers. Le cinq majeur, le banc et le coaching ont connu une mise à jour considérable qui va bonifier un effectif déjà prometteur.

Redick aura pour rôle de sanctionner toutes les prises à deux effectuées sur Chris Paul ou sur le rouquin volant Blake Griffin, qui s'annonce et est attendu comme un joueur plus complet offensivement cette saison. Cette signature est parfaite pour les besoins des Clippers ; on peut juste regretter qu'il ait choisi le cadre de vie et le projet hypothétique de LA (qui repose principalement sur le développement offensif d'un Griffin toujours mal à l'aise sur jeu posé) au choix de la raison Memphis, qui le convoitait et pour qui il aurait été la dernière pièce du puzzle avec le tonitruant trio Mike Conley / Zach Randolph / Marc Gasol...

  • Los Angeles Lakers : Nick Young
L'avantage quand on est General Manager de Los Angeles, c'est que même quand tout semble perdu, on peut tenter des paris à moindre coût simplement en se reposant sur le prestigieux passé écrit par les glorieux aînés. Dévasté par la trahison Dwight Howard, les Lakers ont ainsi su rebondir avec les signatures de bons role players : Chris Kaman, Nick Young & Wesley Johnson.

Rien d'excitant dans ces signatures, mais l'ensemble est plus solide qu'il en a l'air. La paire Kaman/Gasol est plus apte à fonctionner sous le système D'Antoni que celle de l'an dernier, pourtant beaucoup plus prometteuse sur le papier. Ensuite, les athlétiques Young et Johnson viendront apporter de la fraîcheur et de la vitesse à un effectif qui voulait courir avec des joueurs vieillissants en plus d'être convalescents. Autant sprinter sur une plage avec deux attelles et du plomb dans les chaussures...

Parmi ces deux arrières/ailiers, Nick Young est le plus intéressant car il a de grandes facilités en attaque, ce qui n'est pas passé inaperçu pour son coach, qui ne jure toujours que par l'aspect offensif du jeu :
« Il veut jouer de la bonne manière et va y arriver. C'est un de ces joueurs qui marque beaucoup de points. Et Nick va en marquer beaucoup pour nous cette saison. »
Dans un rôle d'ailier ou de 6ème homme sur les postes 2 et 3, Young aura carte blanche pour alimenter la marque, à moins qu'il se fasse doubler par l'inattendu et éternel espoir Xavier Henry, très en forme en ce début de pré-saison. (15 et 29pts en 25 minutes de temps de jeu, en shootant à 59% aux shoots et 80% aux lancers sur deux matchs !)

Dans tous les cas, voilà une certitude : un arrière/ailier autre que Kobe Bryant va briller aux Lakers cette saison.

  • Oklahoma City Thunder : Reggie Jackson
La rechute de Russell Westbrook a fait, fait et fera les bonnes affaires de Reggie Jackson, déjà opérationnel lors des derniers playoffs (13,9pts 4,9rb 3,6ast 48% aux shoots en 33 minutes) quand il avait dû remplacer la deuxième star d'OKC. Alors qu'il devait être le grand bénéficiaire du départ de Kevin Martin (Minnesota) et semer la panique en sortie de banc, Jackson devra encore une fois prendre les commandes de la formation Thunder et user de toute son énergie pour pallier la perte de 23,2pts 5,2rb 7,4ast.

Aussi explosif que le joueur qu'il remplace, il aura deux mois (durée prévue de la convalescence du n°0 d'OKC) pour se mettre en confiance sur le rôle 1 avant d'alterner les postes d'arrières voire de décaler par moment Westbrook en 2 pour former un trident explosif et athlétique sans équivalent sur les postes 1, 2 et 3 avec un Kevin Durant en progression constante.

Le très longiligne Jeremy Lamb aura également une bonne carte à jouer et doit exploser cette année, car il était une des raisons principales du transfert de James Harden vers Houston, Martin ayant toujours été considéré comme un intérimaire. Lamb a toutes les qualités pour briller, il doit juste gagner en confiance pour justifier les comparaisons avec Reggie Miller que les scouts avaient établies à la hâte...

  • Orlando Magic : Tobias Harris
Alors que les Bucks sont en pleine reconstruction avec les départs de Brandon Jennings et Monta Ellis pour faire de la place à l'éclosion du duo intérieur Ilyasova/Sanders, ils regrettent déjà un échange fait en février dernier où ils avaient récupéré JJ Redick, Gustavo Ayon et Ish Smith contre Doron Lamb, Beno Udrih et Tobias Harris. Des trois recrues, il ne reste plus personne aujourd'hui et ils avaient malheureusement pu constater juste après cette transaction que mettre en confiance Tobias Harris aurait été plus sage que de parier sur la prolongation d'un Redick qui intéressait déjà les grosses écuries en panne de danger extérieur...

En effet, le polyvalent ailier s'est transformé à Orlando, si bien qu'il a fini la saison dans le rôle de go-to-guy des Magic, en affichant les moyennes excellentes de 17,3pts 8,5rb 2,1ast 1,8bp 0,9int 1,4ct et 45,3% - 31,0% - 78,1% aux shoots (FG, 3pts et LF), soit du Ersan Ilyasova, en mieux...

Harris voit grand et sait qu'il a tout pour réussir, cette saison n'ayant pour but que de développer les jeunes pousses (Harris, Vucevic, Harkless, Nicholson et Oladipo) en attendant l'arrivée d'un patron via la prochaine draft. Confiant et ambitieux, il ne pense pas simplement confirmer mais se sent prêt à passer à l'étape supérieure :
« A l'entame de cette saison, j'ai pour priorité de devenir All-Star. […] Je peux être un All-Star dans cette ligue et, à partir de là, progresser encore. J'ai les capacités pour. […] J'ai énormément travaillé mon jeu cet été, que ce soit mon adresse, mon jeu en post-up, mes dribbles ou ma conduite de balle. J'ai fait tellement d'efforts que j'attends beaucoup de moi... »
S'il tient parole et que ses jeunes partenaires progressent aussi vite que lui, l'arrivée d'un cador lors de la Draft 2014 pourrait relancer les Magic beaucoup plus vite que prévu !



  • Memphis Grizzlies : Jerryd Bayless & Quincy Pondexter
Collectifs, défensifs et durs au mal, les Grizzlies ne sont pas loin d'avoir ce qu'il faut pour être un candidat sérieux au titre de champion NBA : la raquette Marc Gasol / Zach Randolph est parfaitement complémentaire, le meneur Mike Conley devient petit à petit une valeur sûre de la ligue et le reste des troupes joue son rôle à merveille. Pas loin d'être champion, donc.

Mais pour passer du statut de bonne équipe à grande équipe, Memphis doit se renforcer en attaque sur les postes 2 et 3. Dernier de la ligue aux trois points d'équipe et 25ème pire attaque, il faudra opérer des changements pour ne pas stagner. Les role players que sont Tony Allen et Tayshaun Prince font le travail en défense et contribuent à faire des Grizzlies l'équipe la plus impénétrable de la ligue, devant les Pacers ou les Bulls ; mais pour entrer dans l'élite, il leur faudra un apport plus conséquent que les maigres 17,7pts cumulés sur les postes 2 et 3 titulaires...

Tenter de recruter JJ Redick était une très bonne idée, mais il a choisi LA et les Clippers. Désespéré, Memphis s'est rabattu sur Mike Miller, en qui le nouveau coach Dave Joerger fonde beaucoup d'espoir, mais cela semble peine perdue tant le joueur n'est plus que l'ombre de ce qu'il était lors de sa précédente période avec les Grizzlies... Et toujours pour combler ce manque, la piste Gilbert Arenas serait étudiée...

La mini révolution devra donc être interne et les seuls candidats à un apport offensif sur les postes 2 et 3 sont Jerryd Bayless et Quincy Pondexter, moins performants défensivement que les titulaires mais bien plus à l'aise en attaque, en plus d'être capables de scorer des 3pts. La direction veut un jeu plus offensif et c'est la tâche dont devra s'acquitter le nouveau coach pour s'inscrire sur le long terme. Il devra donc tenter le coup Bayless et surtout Pondexter pour dynamiser une attaque bien morne.

  • Miami Heat : Michael Beasley & Greg Oden
Plus mauvaise équipe NBA aux rebonds, il est aisé de voir comment le double champion peut encore progresser et asseoir sa suprématie sur la ligue. Avec les émoluments faramineux que perçoivent les membres du Big Three, la direction doit s'en remettre aux paris pour pallier aux carences du Heat. Chris Andersen, alias Birdman, avait été l'an dernier la bonne pioche de la cellule de recrutement.

De la même manière, la franchise de Pat Riley a tenté cet été deux nouveaux coups « à risque zéro » (contrats courts facilement révocables) qui pourraient porter l'estocade aux autres prétendants s'ils s'avéraient payants. Greg Oden et Michael Beasley ont donc rejoint la meilleure équipe NBA avec pour mission de ressusciter des carrières jadis prometteuses aujourd'hui au point mort.

Beasley doit mettre fin à sa romance passionnelle avec la drogue et redevenir un 4 qui s'écarte plutôt qu'un 3 qui va à reculons dans la raquette... En se concentrant sur le scoring intérieur et le rebond, ses forces initiales en NCAA, sa patte gauche et sa mobilité pourraient faire des ravages dans le système du Heat.

Oden, à son entrée dans la ligue, se voyait comparé à David Robinson. Avec toutes les galères qu'il a pu connaître, c'est plutôt à Robinson … Crusoé qu'il a fini par ressembler. Malgré la quasi certitude que son corps usé ne pourra pas survivre à la cadence infernale d'une saison NBA, il intrigue. En carrière, sa production apport/temps de jeu est excellente : 9,4pts 7,3rb 1,4blk en 22 minutes avec 57,7% d'adresse ! S'il peut être suffisamment valide pour rester sur les parquets, ne serait-ce que sur 15 minutes de temps de jeu, alors le troisième titre de rang du Heat ne sera pas loin...

  • Philadelphia Sixers : Evan Turner
Tony Wroten pourrait être une belle surprise à Philadelphie cette saison. Derrière le filiforme meneur rookie Michael Carter-Williams dans la rotation, il aura pour tâche de dynamiser le jeu des 76ers lors de son entrée sur le terrain. Hélas, pour durer et accumuler du temps de jeu, il devra progresser dans deux domaines qui ne pardonnent pas pour un meneur/arrière dont le jeu est basé sur le drive : les lancers francs et l'A/T (ratio passes décisives/balles perdues), où il était pitoyable en université (58,3% aux lancers francs sur 7,5 tentatives ! Et 3,7 passes décisives pour 3,8 balles perdues...). S'il arrive à atténuer ces deux tares, il a tout pour s'imposer, la NBA moderne étant remplie de meneur scoreur qui ont pour attribut principal la force de pénétration. Avec seulement 8 minutes de temps de jeu par match l'an dernier, sa progression dans ces deux secteurs de jeu reste toujours inconnue. Le joueur est trop talentueux pour ne pas exploser un jour...

Autre joueur doué qui est d'ores et déjà un des candidats au titre de meilleur progression de la saison, Evan Turner sera lors de cet exercice le joueur le plus important du dispositif Sixers. Très complet, physique, sérieux et collectif, il a toutes les aptitudes à devenir un jour un des meilleurs 2 de la ligue. Au sortir d'une première saison décevante avec un nouveau statut de titulaire, il a tout de même laissé entrevoir sa polyvalence en affichant une ligne de stats prometteuse qu'il va exploser cette saison : ainsi, il avait pu produire l'an dernier 13,3pts 6,3rb 4,3pass 2,3bp 0,9 int et 41,9%, 36,5% et 74,0% d'adresse (générale, 3pts et LF) en 35 minutes.

Déjà considéré comme le deuxième meilleur rebondeur de tous les arrières/ailiers derrière Paul George et le 4ème passeur du poste derrière Harden, Iguodala et Batum, son nouveau rôle de Franchise Player d'intérim (en attendant la draft 2014 ou le développement du « Mutombesque » Nerlens Noel) devrait le galvaniser et faire de lui un joueur nouveau. Brett Brown, son coach, attend beaucoup de lui, notamment sur un de ses points forts, le rebond :
« Vu que nous sommes si petits et que nos grands ne sont pas vraiment physiques, nos arrières devront aller au rebond. »
Dans un effectif qui frise le ridicule et avec un 5 majeur qui serait à peine meilleur que le banc d'une bonne équipe de playoffs, aucun joueur NBA (hormis le cas Bledsoe, qui va suivre) n'aura plus d'opportunité de se révéler qu'Evan Turner. C'est cette saison ou jamais car le temps presse, la prochaine Draft signifiera l'arrivée d'un voire de deux très bons joueurs (le choix de Phila et le choix de NOLA passé la 5ème position) et les cartes en seront de facto redistribuées...

  • Phoenix Suns : Eric Bledsoe
Tout comme les Sixers, les Suns sont en pleine reconstruction avec un effectif très faible qui pourra néanmoins compter sur une pléthore de joueurs de devoir interchangeables et sur deux bons joueurs qui pourraient franchir un palier. Ces deux éléments très attendus sont Goran Dragic et surtout Eric Bledsoe, surnommé « Mini LeBron » par son ancien coéquipier Jamal Crawford en référence à sa puissance physique hors norme malgré sa relative petite taille (1,85m).

Bledsoe jouera cette année pour signer son premier gros contrat : on peut donc s'attendre à une motivation décuplée, d'autant plus qu'il inaugurera également sa première saison dans la peau d'un titulaire à part entière. Le choix des Suns d'associer deux meneurs est surprenant, mais si Bledsoe arrive à s'imposer en attaque sur son poste bâtard d'1/2, le titre de MIP (meilleure progression) sera largement à sa portée. L'an dernier, il affichait des stats modestes mais intéressantes (8,5pts 3,0rb 3,1pass 1,8bp 1,4int 0,7ct en 20 minutes avec 44,5% d'adresse, 39,7% à trois points et 79,1% aux LF) ; il ne jouait que 20 minutes par rencontre mais cela avait été suffisant pour faire de lui le meilleur contreur des arrières (joueurs au profil 1/2) et le 4ème intercepteur.

Mieux : fort des enseignements tirés de la tutelle des Chis Paul, Chauncey Billups et Jamal Crawford, soit le top NBA en matière de gestion, de sang froid et de dribble, il avait remplacé CP3 avec les honneurs quand ce dernier s'était blessé, avec un bilan très satisfaisant sur 12 matchs de 14,2pts 4,8rb 5,3pass 2,6bp 2,5int et 1,3ct (40,5% / 43,8% / 79,6% aux 3 stats de shoots) en 34 minutes. Oui, 2,5 interceptions et 1,3 contres...

Bledsoe ne sera jamais un véritable meneur mais restera le cyclone des lignes arrières qu'il sait être sur les postes 1/2 et mettra une pression constante sur le terrain. A l'instar de Russell Westbrook du Thunder, il devrait faire parler la foudre, en attaque comme en défense... Quoiqu'il en soit, son duo avec Dragic fera la pluie et le beau temps à Phoenix : si cette saison les victoires seront arides et les défaites couleront à flot, les beaux jours ne seront pas loin, le rookie Alex Len étant une belle éclaircie pour l'avenir dans le sombre panorama qu'est la raquette des Suns, une formation qui cherchera d'ailleurs son soleil lors de la draft 2014 avec son propre choix ainsi que le choix probable de Minnesota si les Wolves venaient encore à prendre froid et à décevoir cette saison...


RIP Alain Gillot-Pétré (1950-1999)... & Thomas Robinson



(Série d'articles écrits pour Inside Basket)

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