07 juin 2012

Ce que j'ai retenu de la série San Antonio - OKC.


J'ai retenu:
- que les Spurs sont diaboliques à trois points (meilleur pourcentage de la ligue en saison régulière) et qu'en même temps ce n'est pas si étonnant parce que la grande majorité de ces tirs sont des tirs ouverts (a.k.a. Spurs know how to play basketball).
- que Kawhi Leonard est devenu plutôt fiable à trois points (45,9% en playoffs)  alors que ce n'était pas du tout un point fort l'année dernière en NCAA (29,1%), et que c'est vraiment très prometteur pour la suite de sa carrière.
- que lors des interviews sur le bord du terrain les réponses de Greg Popovich ne comptent que deux ou trois mots.
- que contrairement à ce qu'on a vu toute l'année (plus mauvaise équipe de la ligue aux nombres de passes décisives), le Thunder est capable de faire circuler la balle comme il faut.
- que quand le Thunder fait tourner la gonfle correctement, c'est plus du tout la même histoire et que, ce faisant, il règle pratiquement entièrement ses deux plus gros problèmes, à savoir l'absence de menace offensive à l'intérieur et le manque de diversité en attaque (et la prévisibilité qui en découle).
- que quand les Oklahomans sortent leur plus grosse défense, même la superbe mécanique collective des Spurs et le talent pur de Tony Parker, Manu Ginobili et Tim Duncan ressemblent à un pétard mouillé.
- que quand ils se relâchent en défense et retrouvent leurs pénibles enchaînement de un-contre-uns, leurs adversaires texans leur mettent systématiquement une dizaine de points d'avance dans la vue.
- que quand San Antonio perd autant de balles et en est réduit à jouer le un-contre-un, c'est vraiment que la défense en face est monstrueuse.
- que pour un slasher comme Tony Parker, avoir Thabo Sefolosha sur le dos et retrouver Serge Ibaka et Kendrick Perkins (+ Nick Collison) dans la raquette quand on a enfin réussi à se débarrasser du suisse, c'est vraiment pas du jeu.
- que pendant un quart-temps et demi (game 5), Russell Westbrook a montré qu'il pouvait être le meneur tant espéré en utilisant ses exceptionnelles capacités de percutions pour désosser une défense et offrir des caviars à la pelle à des peintres offensifs comme Ibaka, Perkins ou Collison.
- que Russell Westbrook n'a pas pu supporter longtemps son rôle Père Noël et qu'il rapidement repris ses mauvaises habitudes.
- qu'à partir de là, on n'était pas tout à fait sûr de savoir pour laquelle des deux équipes il jouait.
- que dans cette série, James Harden a été le roi des trois points qui font mal.
- que Kevin Durant a été génial en se laissant porter par le flow du jeu et en choisissant vraiment les moments où ils allaient prendre les choses en mains.
- que encore une fois, la défense a été la clé d'une série de playoffs.
- qu'OKC est en bonne position pour gagner le titre et que c'est peut-être le moment où jamais car il sera vraiment compliqué de conserver l'équipe en place au-delà de la prochaine saison (cf futurs contrats de James Harden, et de Serge Ibaka, voire d'Eric Maynor qui arrivent à terme).

Sinon, je me souviens qu'à peu près au milieu du premier tour des playoffs, j'avais dit que ça aurait vraiment été historique et plutôt trippant d'avoir une finale San Antonio-Boston. Ben c'est pas passé loin.

StillBallin

2 commentaires:

DAR8 a dit…

"Sinon, je me souviens qu'à peu près au milieu du premier tour des playoffs, j'avais dit que ça aurait vraiment été historique et plutôt trippant d'avoir une finale San Antonio-Boston. Ben c'est pas passé loin."

+99

StillBallin a dit…

Ça aurait eu une portée extraordinaire: deux légendes qui se rencontrent au sommet une dernière fois, les vieux qui mettent une claque à tout le monde alors qu'on les dit fini depuis un moment, l'intelligence et la technique qui surpassent les qualités physiques,...