- Franchement qui ne l’avait pas vu venir, le cas Andray Blatche ? Je veux dire, je ne parle pas de ses grosses stats car même si par le passé il a épisodiquement sorti de très bonnes ardoises, on ne s’attendait pas à une telle constance. Non, je parle de son attitude et de sa maturité. Son engueulade de gamin avec le coach et le coup du « je suis sous-payé » au bout d’une petite vingtaine de gros matchs et de pas bien grand-chose avant si ce n’est un bon vieux gros « coach, je dois avoir plus de shoots » alors que Jamison et Butler étaient encore là et que le partage du ballon était déjà un problème pour les Wizz, c’était gros comme un Shaquille dans le couloir de mon ancien collège dès qu’il a commencé à remplir les feuilles de stats.
- Comme cela a été très justement souligné par Basketnews et Basketsession, le deuxième année Robin Lopez est devenu un élément important du roster de Phoenix. Un pivot combatif qui joue près du panier, qui offre un point de chute pour quelques paniers faciles sous les panneaux et surtout, qui est dévoué aux basses besognes et à la défense, c’est exactement ce qu’il fallait aux Suns et leur jeu complètement tourné vers l’attaque et les extérieurs. Intégrant ses qualités dans ce jeu particulier sans en altérer les aspects positifs, Lopez apporte peut-être ce brin de défense intérieur qui permet de ne pas rendre vain le festival offensif habituel de Nash and Co. C’est très bien pour la franchise bariolée orange et violet mais quand on y pense, Robin Lopez est arrivée dans l’Arizona quelques saisons trop tard. Avec un soldat défensif comme lui dans la raquette, jusqu’où aurait pu aller le Phoenix de la grande époque drivé par Mike D’Antoni et Nash ?
- Ça a de la gueule quand même, Lebron James avec le maillot des Knicks.
- Le petit Jrue Holiday (né en 1990) est en avance sur son planning. Désormais meneur titulaire des Sixers, il a ligoté le mois de mars avec des chiffres bien croquignolets : 13,2 pts à 49,7 %, 4,1 rbs, 5,5 passes et 1,8 interception (et 3,3 balles perdues pour nous rappeler son jeune âge). Du coup pour lui et Brandon Jennings, on a les réponses aux questions que je posais à leur sujet avant la draft. C’est effectivement au poste de meneur qu’Holiday exprime tout son potentiel et son éphémère expérience d’arrière shooteur dans sa seule année universitaire ne pouvait pas dire grand-chose sur son vrai niveau, et Jennings a effectivement tiré beaucoup d’enseignements de son aventure européenne (et exactement ce qu’on espérait qui plus est).
- jolie punch line d’un fan des Bulls lors d’un chat ESPN : « Tyrus Thomas, il me fait le même effet qu’une ex-petite amie. Je l’aimais tellement quand il était ici, à Chicago mais maintenant, rien que le fait de le voir me prends la tête ». Ouais, ça sonne plutôt juste.
- En parlant des Bulls, j’avais pas percuté mais Chicago a lâché son premier tour de draft à Milwaukee lors du transfert Warrick/Salmons. En fait, c’était un choix « protégé », c'est-à-dire que si Chi-Town tombait à la 11ème place ou à une meilleure place dans la draft, la franchise conservait son pick et celui offert à Milwaukee aurait été reporté à l’année suivante. Mais c’est quasiment sûr, Chicago sera plus loin que cette onzième place dans le tableau de draft cet été. Donc direction Wisconsin pour le pick. Entre Salmons qui a retrouvé son meilleur niveau en changeant de jersey et ce choix de draft supplémentaire, ‘Waukee semble sortir largement gagnant de ce transfert. Enfin, attendons de voir qui Chicago parviendra à attirer dans ses filets cet été avec la place que ce trade leur à permis de creuser dans leur salary cap, avant de l’ouvrir trop.
- Reggie Williams faisait péter les tables de marque dans une petite université perdue dans une conférence assez faible (27,8 pts à 52,8 % en senior). En France, à Dijon, et malgré quelques sorties intéressantes, sa saison a été globalement décevante, particulièrement au niveau du scoring (12,5 pts à 43,9 % -il me semble qu’il se rattrapait un peu avec son intensité et son apport dans un peu tous les secteurs du jeu-). Après cette année européenne, il intègre la D-League et cartonne (26,4 pts à 57,6 %). Résultat, il est appelé par les Golden State Warriors pour boucher les trous. Il s’impose dans la rotation de Don Nelson et tourne à 15,2 pts de moyenne à 51,3 % de réussite. Bon alors, on en déduit quoi ? Le championnat de France est plus difficile qu’on le pensait ? La NBA est plus facile qu’on le pensait ? Les Warriors peuvent faire faire des stats à n’importe qui (la réussite similaire d’Anthony Tolliver et de Cartier Martin va dans ce sens, mais à ce moment-là, que doit-on penser de Monta Ellis et Stephen Curry ?) ? Ou bien est-ce simplement que le jeu de Reggie Williams se coule beaucoup mieux dans le jeu NBA que dans le jeu européen ? … Je sais pas. Je suis fatigué, je vais me coucher.
StillBallin
2 commentaires:
Il a fait pire, cf la box
(je remets le lien ici: )
http://sports.yahoo.com/nba/blog/ball_dont_lie/post/Video-Andray-Blatche-s-desperate-quest-for-a-tr?urn=nba,232082
Je ne sais pas si on doit rire ou pleurer (ok, c'est vrai je ris).
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