19 mars 2009

Karlouche d'or & Karlouche de plomb...


Adolescent voire plus jeune, une série totalement pourrie du nom de V montrait des monstres mi-serpents mi-ET se donner la réplique pour le plus grand bonheur des fans de science fiction.

Bien que la série soit oubliée de nos jours, le nom V reste synonyme d’extrême bêtise et de faute de goût.

Dernier contaminé en date du syndrome «reptilien »: Charlie Villanueva, l’ailier aux sourcils chauves de Milwaukee, qui n’a rien trouvé de mieux que de mettre son Twitter (une sorte de mini Facebook) à jour lors du discours du coach, à la pause.
Un coach forcément mécontent des performances de son équipe dégueulasse face à une formation décimée.

« Je suis dans le vestiaire, planqué pour mettre à jour mon statut. On joue les Celtics, ex aequo à la mi-temps. Le coach veut plus d’agressivité, je dois faire mieux »

A quand le « je suis en direct des chiottes, je passe après Bogut, et c'est vraiment Nasty ce qu il a laissé... » ?

Rien de bien grave ou hardcore, mais quand on pense à un truc définitivement démodé comme la "conscience professionnelle", on voit que la NBA est parfois plus une grande colonie de vacance pour bourricots friqués qu'autre chose.
De quoi lui faire remporter le prix du Karlouche d’or, titre décerné à l’Optimus Prime version nigga de la connerie.

D'ailleurs, en parlant du chef des Transformers, le trailer de la suite à venir est alléchant ... et pas que pour Megan Fox.



Quand on est millionnaire, jouer les baroudeurs à 3 heures du matin n’est pas la chose la plus intelligente à faire. Surtout quand on porte le gilet réfléchissant de sa caisse en guise de maillot/cible.

Carl Landry, l’énergique power des Rockets, a bien retenu la leçon, mais n’est toujours pas vraiment lucide :

« J’aurais pu mourir. Le tireur était plus ou moins à 8 mètres de moi. Je fais 2,05 m et j’avais un maillot clair. Je ne sais pas comment il a pu me rater, mais je remercie Dieu qu’il l’ait fait et qu’il ne touche que le bas de mes jambes.
Ouep, j’aurais clairement pu mourir. Et vous, les gars, seriez en train de parler des funérailles auxquels vous seriez probablement allés d’ici quelques jours.
J’ai reçu l’aide de Dieu et je suis chanceux d’être en vie
. »

Deux hics : déjà, il gruge sur sa taille et ne fait que 2.00m ; et surtout, depuis quand Landry s’est-il établi un nom aussi important sur la map NBA ? Même Wilt Chamberlain n'a pas eu des funérailles d'empereur...
Et pour finir, Props aux tireurs d'élite, qui doit avoir une vision Stevie Wonderienne pour mettre que deux bastos dans les jambes d'un mec à 8 mètres.

Karlouche de plomb pour le plus petit power NBA (à vérifier, Leon Powe est également un bon challenger).

Plus d'infos sur la chasse à l'homme, ici (lien en VO).

Dominique...

Aucun commentaire: