30 décembre 2008

NBA Preview/Commentaire: New Orleans Hornets


The Golden Boy


--Les Hornets avaient surpris tout le monde l’année dernière avant de se faire renvoyer à leurs ruches par les Spurs en Play-offs. L’équipe n’a quasiment pas changé si ce n’est la très estimable arrivée du champion NBA, James Posey, et donc on espère d’eux une confirmation. Sauf que cette année, ils sont attendus. La jeune star de la franchise Chris Paul est ainsi confronté au premier défi de sa carrière en tant que franchise player : faire toujours mieux, porter son équipe toujours plus haut malgré les pièges à loup et insecticides que ses adversaires rageurs vont poser sur son chemin. Passer un cap, celui qui ferait de New Orleans un prétendant légitime au titre.

--Chris Paul dans le rôle de moteur, leader, distributeur et étincelle et David West, Peja Stojakovic, Morris Peterson et même Tyson Chandler dans celui de finisseurs. La formule a fait ses preuves l’an passé et elle a donc été reconduite. La défense, elle, reste une affaire collective.

--Seul petit plus et pas des moindres, les Hornets ont attiré le Shadow Title’s Winner, James « don’t call me Robert Horry » Posey. Il devrait apporter de la densité défensive à l’aile, de l’expérience (vas-y James, donne des tuyaux à Chris Paul, comme si il n’était déjà pas assez fort comme ça) et quelques three’s bien clutch. D’ailleurs, son apport et déjà indéniable : 9,8 pts, 46 sur 100 à 3 pts.

--On peut toutefois se demander si la cohabitation avec Pedrag Stojakovic se passe bien. En effet, le l’ailier shooteur serbe joue un petit peu moins (31,3 minutes au lieu de 35,2) et est moins prolifique (13,1 pts à 40,5 % contre 16,4 pts à 44 %). Toutefois, l’ancien du PAOK sait qu’à 31 ans, il ne lui reste pas beaucoup de temps pour remporter un titre et on peut lui prêter l’intelligence de reconnaître que Posey est le genre de joueur qui peut l’amener à concrétiser son ambition.

--En réalité, pour les Frelons, c’est plutôt le rendement d’un autre de ses piliers qui pourrait se mettre en travers de leur soif d’ascension. Et puis c’est pas un pilier de rien du tout, celui-là il fait 2,16 m. L’importance de Tyson Chandler est capitale dans le fonctionnement de New Orleans et pas seulement pour recevoir les alley-oops de CP3. Son envergure improbable est une force intérieure dissuasive, même si lui-même n’est pas un grand contreur (1,1 blks par matches l’an passé), et ses qualités de rebondeur (11,7 en 2008) sont pour beaucoup dans la réussite des Hornets.

--Toutefois, certains ont constaté que le gentil géant jouait avec moins de cœur qu’il en avait l’habitude et cela se traduit notamment par une vraie chute aux rebonds (8,2 contre 11,7), ce qui est pourtant son domaine de prédilection. Lorsque l’on connaît l’importance du rebond (pourquoi croyez-vous que Phil Jackson époque Chicago Bulls ait engagé cet allumé de Dennis Rodman ?), cette déficience constitue une vraie limite pour le bon fonctionnement des Hornets.

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