27 juin 2008

Karlouche d'or et autres bourricots...

Alors que le débat fait encore rage en coulisses pour savoir si oui où non il faut laisser les universitaires rester plus longtemps qu’une seule année sur les bancs de la fac avant de tenter leur chance en NBA, le pivot bodybuildé des Magic a déclaré une annonce mielleuse :

« La vie universitaire n’est pas quelque chose que je regrette, la seule école que j’ai considéré c’est l’école NBA, où enseigne David Stern. »

Il vaudrait mieux pour Howard que le pubis de Stern soit bien épilé, parce qu’à ce rythme D-12 va bientôt se mettre à zozotter…

L'histoire qui suit date de quelques années, de la saison 2004-05 pour être précis, mais vaut le coup d’être ressassée.

Alors qu’Iverson était aux bords de la crise de nerfs à force de jouer avec des partenaires indignes de son talent, les dirigeants des Sixers, alors dirigés par Jim O’brien, l’actuel excellent coach des Pacers, avaient tenté le tout pour le tout en récupérant un Chris Webber déjà handicapé par des genoux de cul-de-jatte. Si sur le papier l’affaire semblait belle, le coach a vite déchanté juste après quelques sessions d’entraînement. Voulant utiliser les talents de passeur de Webber au poste bas, où il aurait dû servir les Iverson et autres Korver dans les meilleures dispositions, il a répondu à son coach, totalement médusé devant les caprices de sa diva de 2.08m :

« Hey Coach, ce n’est plus trop mon genre de jouer poste bas »

Un commentaire aussi aberrant et stupide que celui du footeux Peter Luccin - coaché par Luis Fernandez à l’époque PSG banlieue où les Dalmat, Distin, Anelka & Luccin devaient dominer la Ligue 1 -; le demi défensif aux tresses avaient alors demandé à son coach un « ouais, et toi, tu jouais vers l’avant quand t’étais joueur ? », irrespectueux et ignard de l'histoire de son formateur qui lui avait reproché un manque d’ambition offensive à la relance...

Caprices de stars, quelle saloperie.

En parlant besoin de célébrités, en voilà un absolument génial : il paraît que Lebron James, l’ailier I-Robot des Cavaliers, aurait un pigeon attitré en charge de s’occuper de son protège dent quand sa majesté daignerait souffler tranquillement une fois sur le banc.

Ce porte manteau humain, ou plutôt porte merde royale, mettrait le précieux sésame dans une boîte qu’il glisserait ensuite dans sa poche en attendant que les besoins du maître se fassent ressentir.
Et cette histoire ne résulte pas d’une de mes fabulations, mais émane d’une source journalistique (le mag DIME) très au fait de ce genre de ragots...

Sinon, voilà un petit récit de ma vie lointaine de collégien : pourquoi ? Patience, ce n’est pas trop long.

Alors que je m’amusais en cours de français à faire une guerre fictive, en me baladant avec mon bureau dans les mains en guise d’avion de chasse pendant que mon prof préhistorique écrivait au tableau, la mayonnaise est montée et le susdit fossile (le vénérable monsieur Macke, vous pouvez aisément deviner quelle prononciation de son nom on avait choisi) m’avait récompensé d’une insulte que l’on avait ce jour là tous trouvé moyenâgeuse et sortie des Visiteurs :

« Monsieur Guye, vous n’êtes qu’un cabotin ! »

Comme à l’époque notre niveau de lecture ne volait pas haut (d’ailleurs j’attends toujours mon envol), personne n’avait compris la subtilité de ses mots. Curieux, j’ai vérifié dans le dico dès que je suis rentré et un cabotin, c’est un acteur médiocre qui a une haute opinion de lui-même. Bingo Papy, c’est tout à fait moi.

En voyant la vidéo qui suit, j’ai de suite pensé à cette histoire, tant les performances de Garnett devant les caméras semblaient pathétiques une fois le titre NBA en poche.

Alors qu’il n’entre plus dans la catégorie des loosers mythiques (merci Paul Pierce, le vrai Franchise player des Celtics et Ray « Hibernatus » Allen, qui nous l’a joué Louis de Funès en dormant tranquilos contre les Cavs puis les Pistons avant d’être le joueur clé de la série contre les Lakers) il a donné une interview assez incroyable.

Les mots « Anything is possible » qui sont sortis de sa bouche sont tellement ridicules qu’on dirait que le formatage du sponsor Adidas et de son slogan « Impossible is nothing » a fini par payer et que le grand échalas n’est plus capable de réfléchir sans être influencé par l’une de ses sources de revenus.

Imaginez si les bleus de 98, sponsorisés par Frosties, nous avaient sortis un « Grrr, le tigre est en nous, merci Tony »

Kevin « Ham » Garnett :

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ai même pas matté la vidéo juqu'au bout...Même si sa joie est légitime, il a un grain, et ca date pas d'hier (cf JO Sidney, etc etc).

flash, fan aigri de LA...