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Lucas |
Atlanta Hawks
On aurait peut-être tendance à
l'oublier, mais Pero Antic a signé à Atlanta cet été. Le Carlos
Boozer des Balkans débarque dans une équipe des Hawks qui n'a
qu'une envie, oublier les départs de Joe Johnson puis de Josh Smith
et repartir de l'avant. On aurait pu penser que la raquette
Horford-Millsap serait le fondement de l'équipe, mais en fait pas du
tout : Antic et Ivan Johnson deviennent potes, et martyrisent les
deux intérieurs à l'entraînement à grands coups de coudes dans
les côtes. Le coach, complètement dépassé, démissionne.
Les Hawks sont désormais un groupe auto-géré et leurs
matches sont d'une violence sans nom. Pero et Ivan ont fait rentrer
dans l'équipe des gars qu'ils avaient rencontré lorsqu'ils étaient
en prison, dont plusieurs amis de DeShawn Stevenson. Le staff
technique est à son tour dégagé par les joueurs, et remplacé par
des connaissances du trio Antic-Johnson-Stevenson, qui braquent les
spectateurs des premiers rangs pendant les matches, pendant que les
stadiers font les poches des autres au fond de la salle. Finalement,
la propriétaires sollicitent l'aide du FBI et tous les joueurs sont
renvoyés. Certains s'installent à New York pour ressusciter le
Rucker Park des années 70, mais Pero Antic est envoyé en prison, où
il tente de battre le record de points de Pee Wee Kirkland.
Miami Heat
Tout semble bien commencer pour Miami, puisque Michael
Beasley accepte avant le training camp d'être placé en cure de
désintoxication, et qu'il revient plus sain que jamais pour le
premier match. Pat Riley a convaincu Phil Jackson d'être l'assistant
d'Erik Spoelstra, et le Zen Master a converti B-Easy au bouddhisme.
Malheureusement pour les Floridiens, Adam Silver, qui prend ses
fonctions en tant que commissioner, décide de combattre le dopage de
façon extrêmement stricte. Lors du premier match de la saison, tous
les joueurs de Miami sont contrôlés positifs et suspendus toute
l'année.
Le dopage en NBA est alors mis à nu, tous les joueurs de toutes les équipes sont suspendus tour à tour. Au bout de trois jours, il ne reste que Tim Duncan, qui a réussi à convaincre la NBA que le Lexomil n'est pas un produit dopant, et Michael Beasley, en pélerinage au Tibet. B-Easy est rapatrié d'urgence par le Heat, et les deux joueurs jouent les 82 matches de la saison seuls sur les parquets. La Finale oppose donc logiquement les deux co-MVP de la saison pour un remake de l'opposition de l'an dernier, et Tim Duncan s'impose au Game 7 après que Beasley ait manqué un hook shot à quelques secondes du terme. Karma is a bitch.
Le dopage en NBA est alors mis à nu, tous les joueurs de toutes les équipes sont suspendus tour à tour. Au bout de trois jours, il ne reste que Tim Duncan, qui a réussi à convaincre la NBA que le Lexomil n'est pas un produit dopant, et Michael Beasley, en pélerinage au Tibet. B-Easy est rapatrié d'urgence par le Heat, et les deux joueurs jouent les 82 matches de la saison seuls sur les parquets. La Finale oppose donc logiquement les deux co-MVP de la saison pour un remake de l'opposition de l'an dernier, et Tim Duncan s'impose au Game 7 après que Beasley ait manqué un hook shot à quelques secondes du terme. Karma is a bitch.
Orlando Magic
Le Magic a parié sur les jeunes, et
espère que ceux-ci pourront progresser rapidement. Mais après
plusieurs mois, ils se rendent compte qu'il manque un vétéran
capable d'encadrer leur effectif : Victor Oladipo n'est
définitivement pas un meneur et est en passe de battre le record de
pertes de balle sur une saison dès le mois de janvier. Ils tentent
alors de recruter un meneur d'expérience avec un titre, mais
personne ne veut rejoindre une équipe aussi bancale. Le GM d'Orlando
tente un coup innatendu, et ramène le meneur des champions 2012 :
Stephon Marbury.
Champion de Chine avec les Ducks, Marbury accepte la
proposition de Rob Hennigan à la condition que toute l'équipe porte
des chaussures de sa marque, Starbury. Aucun joueur n'étant sous
contrat, le GM d'Orlando accepte. L'arrivée de Marbury est un
succès, il apprend toutes les ficelles du poste de meneur à Oladipo
qui ne commet plus un seul turnover de la saison. En effet, son aîné
lui garantit que pour ne plus perdre le ballon, il suffit de ne plus
faire de passes. Le Magic perd tous les matches restants, mais
Oladipo est élu Rookie of the Year avec une moyenne de 25 points par
match.
Washington Wizards
L'effectif des Wizards semblait enfin
cohérent et bien construit, mais le début de saison de la franchise
vient ternir les espoirs placés en elle. John Wall est une nouvelle
fois excellent, mais le reste de l'équipe ne semble pas sur la même
longueur d'ondes que lui. Les dirigeants font alors un choix assez
fou : ils offrent à John Calipari, qui a coaché Wall à Kentucky,
le poste de head coach moyennant un salaire exorbitant.
Calipari accepte, et commence dès le départ à faire
marcher ses réseaux. Washington enchaîne les échanges, et affiche
après quatre jours un séduisant cinq composé de J.Wall, D.Rose,
M.Kidd-Gilchrist, A.Davis et D.Cousins, avec Kanter et Bledsoe sur le
banc. En fait, uniquement des joueurs déjà passés sous les ordres
du très controversé coach. Mais une nouvelle fois, impossible de
trouver une preuve de magouille, quand bien même le trade Derrick
Rose-Emeka Okafor semble complètement incohérent. Incohérent comme
cette équipe des Wizards, qui remporte le titre malgré une
maladresse record de 2.3% à trois points sur la saison.
Charlotte Bobcats
On en avait beaucoup parlé, on avait beaucoup supposé,
mais Michael Jordan rechausse ses sneakers. Après un début de
saison à 0-33 de ses Bobcats, MJ décide de montrer à ses joueurs
comment on joue au Basket. Pour cela, il est accompagné d'anciennes
gloires qui veulent également prouver qu'elle en ont encore sous la
semelle, Patrick Ewing, Charles Barkley, Shaquille O'Neal, ainsi que
Scottie Pippen et Antoine Walker qui sont complètement carbos mais
qui croulent sous les dettes et ont besoin d'argent.
C'est également l'occasion rêvée pour tous les joueurs qualifiés de “nouveau Jordan” de se mesurer à lui. MJ s'est surestimé et à 50 ans, il est loin d'avoir le physique pour jouer en NBA. Vince Carter, Jerry Stackhouse, Kobe Bryant et Tracy McGrady (qui signe un contrat d'un match pour l'occasion) marquent chacun plus de 120 points face aux Bobcats, contraignant les livres d'Histoire à mettre une astérisque à côté de ces records de points, puisque réalisés face à Michael Jordan. Le Monde à l'envers.
C'est également l'occasion rêvée pour tous les joueurs qualifiés de “nouveau Jordan” de se mesurer à lui. MJ s'est surestimé et à 50 ans, il est loin d'avoir le physique pour jouer en NBA. Vince Carter, Jerry Stackhouse, Kobe Bryant et Tracy McGrady (qui signe un contrat d'un match pour l'occasion) marquent chacun plus de 120 points face aux Bobcats, contraignant les livres d'Histoire à mettre une astérisque à côté de ces records de points, puisque réalisés face à Michael Jordan. Le Monde à l'envers.
Ecrit pour Basket-infos
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